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L'affrontement s'est produit entre les communautés d'Ezza et d'Ezillo, qui se disputent des terres, a confirmé Onyekachi Eni, porte-parole du gouvernement de l'Etat d'Ebonyi. Il a précisé que l'incident n'avait aucun lien avec le mouvement islamiste Boko Haram.
Lors d'une visite de la zone samedi, le gouverneur de l'Etat Martins Elechi a averti que le gouvernement ne tolérerait pas le meurtre gratuit de civils innocents et la destruction de biens sous prétexte de conflit communautaire.
"Il est malheureux que ces voyous veuillent le retour de l'anarchie dans la région, alors que le gouvernement avait réussi à y instaurer la paix depuis 2010", a-t-il déclaré.
Les conflits fonciers constituent depuis des années un problème épineux pour le gouvernement fédéral nigérian, qui doit, dans le même temps, combattre les activistes de Boko Haram dans le nord du pays.
Samedi, le président nigérian Jonathan Goodluck a décrété l'état d'urgence dans certaines zones en proie aux violences dans quatre Etats du pays et les autorités vont s'efforcer de trouver des solutions durables aux menaces de sécurité locales, notamment celles posées par le mouvement Boko Haram.
