Revue de la presse malienne du 21 décembre

Afriquinfos Editeur
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L'Essor

Notre pays a célébré dimanche la Journée internationale des migrants. Celle-ci a été proclamée par l'Assemblée générale de l'ONU en décembre 2000 et commémore l'adoption de la convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. Dédiée aux migrants, elle donne l'occasion de dissiper les préjugés et de sensibiliser l'opinion à leurs contributions dans les domaines économique, culturel et social au profit tant de leur pays d'origine que de leur pays de destination. Le ministère en charge des Maliens de l'extérieur et de l'Intégration africaine a mis à profit cette journée pour informer et sensibiliser les potentiels migrants sur les risques de l'immigration clandestine. Plusieurs activités figuraient au programme, notamment une campagne d'assainissement couplée à un don de sang au centre de référence de Quartier Mali. Le clou de la journée a été la conférence débats sur le thème "Migration et libre circulation dans l'espace CEDEAO" au CICB. Les débats ont mis en évidence que les migrants en général, et les nôtres en particulier, contribuent à la croissance économique et au développement humain. Ils enrichissent les sociétés par la diversité culturelle, leurs savoirs et par des échanges de technologies et améliorent l'équilibre démographique de populations vieillissantes.

L'Indépendant

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Une réunion d'urgence s'est tenue, hier lundi au ministère de l'Administration territoriale, sous la houlette du ministre Kafougouna Koné pour trouver rapidement une solution au mot d'ordre de grève de 48 heures décrété par la Fédération nationale des syndicats et conducteurs du Mali et le Collectif des marchés du district. Cette rencontre a réuni, autour du Général Kagougouna Koné, le ministre de la Sécurité intérieure et de la Protection civile, et celui du Commerce et de l'Industrie. Il a été décidé de la mise en place d'un comité interministériel pour permettre un suivi des recommandations. Une rencontre est prévue aujourd'hui avec le ministre de l'Equipement et des transports, Hamed Diané Séméga, pour aborder avec le syndicat les questions relatives à son département. Une autre, le mercredi, avec le ministre Sadio Gassama. C'est sur cette base que le syndicat a décidé de la levée de son mot d'ordre de grève pour donner une chance aux négociations. La ville de Bamako a été paralysée dans la journée du lundi 19 décembre par un mouvement de grève de la Fédération nationale des syndicats et conducteurs du Mali et du Collectif des marchés du district. Pas une seule Sotrama n'a circulé et les commerces sont restés fermés du matin au soir. Une situation qui a, du coup, entraîné une paralysie dans plusieurs secteurs de l'administration. Puisque de nombreux travailleurs ont eu du mal à regagner leur service.

Le Républicain

Interrogé sur la situation céréalière de notre pays, vendredi dernier, Sourakata Bangoura, chargé de sécurité alimentaire à la FAO, avait déclaré: "Il y a eu un arrêt brusque de la pluviométrie et les quantités d'eau tombées cette année sont nettement insuffisantes d'après toutes les données enregistrées dans le pays. Au cours de nos visites sur le terrain, nous avons rencontré des agriculteurs qui ont tout perdu. Ce qu'entraîne cette carence en pluviométrie, c'est que les rendements seront nettement en deçà des besoins des populations, d'où la nécessité de prendre des dispositions diligentes pour venir en aide à ces populations sinistrées". C'est dire que le Mali, à l'image des pays de la sous-région traverse une période difficile qui risque de nous conduire à une catastrophe alimentaire. De ce point de vue, les programmes de sécurité alimentaire visant le Sahel ont révélé toute leur pertinence tout en mettant à nu la gouvernance de ces pays.