Togo : vers un dispositif de promotion et un fonds de développement de l’élevage

Afriquinfos Editeur
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Des acteurs du monde agricole se réunissent depuis mardi à Lomé pour examiner des rapports d'études sur la promotion et le développement de la filière aviaire et sur la mise en place de ce fonds de développement de l'élevage.

L'atelier de trois jours devra mettre en place le dispositif qui aidera à renforcer les bases de la relance "saine et durable" la production aviaire qui peine à répondre aux besoins du pays, et aussi la production animale de façon globale.

Le gouvernement togolais attend de cette rencontre des "mesures concrètes" de mise en œuvre qui guideront l'orientation des investissements vers la filière avicole, a-t-on précisé.

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Ceci intervient pendant que le Togo se prépare à lancer le Programme national d'investissement agricole pour la sécurité alimentaire (PNIASA), estimé à près de 617 milliards de francs Cfa, élaboré pour relancer le secteur agricole togolais.

Le dispositif de relance de la filière avicole et le fonds de développement de l'élevage contribueront à l'amélioration des revenus des petits producteurs dans la perspective d'arriver à une production suffisante et de qualité pour couvrir les besoins carnés du Togo.

Le Togo veut explorer la piste de l'exportation du surplus de production, comme c'est le cas avec sa production céréalière, en misant sur les exigences de Qualité que prône l'UEMOA dans son espace de huit pays.

Au Togo, les productions agricoles représentent 40% du PIB et les productions animales constituées principalement de la volaille et des petits ruminants contribuent pour 14% à la formation du PIB agricole. Le secteur de l'élevage a bénéficié de programmes d'assistance antérieurs qui ont conduit à des réflexions sur les modalités de renforcement des acquis.

Un projet de développement du petit élevage (PDPE) est élaboré pour l'amélioration de la productivité des unités d'élevage portant notamment sur la volaille villageoise, les ovins, les caprins et les porcins, ainsi que la mise en place d'un système de commercialisation du bétail contrôlé par les éleveurs et leur organisation faîtière.