Revue de la presse malienne du 13 décembre

Afriquinfos Editeur
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L'Essor
Bonne nouvelle du côté du Nord : les ravisseurs des deux ressortissants français enlevés à Hombori, le 24 novembre dernier, ont été arrêtés. C'est un communiqué du gouvernement qui a donné l'information hier. "Le gouvernement de la République du Mali informe l'opinion nationale et internationale de l'arrestation par les Forces spéciales maliennes le 8 décembre 2011 du commando qui a enlevé les deux ressortissants français à Hombori le 24 novembre dernier. Les intéressés sont mis à la disposition de la justice pour les besoins de l'enquête. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'une des personnes arrêtées est passée aux aveux en reconnaissant être le chef du commando et auteur de l'enlèvement. Le gouvernement de la République du Mali réaffirme sa détermination à prendre toutes les dispositions appropriées pour assurer la protection des personnes et de leurs biens sur toute l'étendue du territoire national", telle est la teneur du communiqué qui a annoncé la bonne nouvelle. Les bandits arrêtés sont au nombre de trois. Selon nos informations, le cerveau du commando serait venu d'Abeïbara (dans la Région de Kidal) jusqu'à Hombori en faisant une petite halte à Boni.
 

L'Indépendant
A l'occasion de la 16ème édition de l'Espace d'interpellation démocratique (EID) tenue le 10 décembre dernier, l'Association pour le Progrès et la Défense des droits des Femmes (APDF) a tiré à boulets rouges sur le tout-nouveau Code des personnes et de la famille adopté par l'Assemblée nationale le 2 décembre 2011. Le Code, qualifié de consensuel par plusieurs milieux est, selon l'APDF, "contraire à la Constitution et en deçà des attentes du peuple malien". Toute la présidence du jury d'honneur et en présence du Premier ministre Cissé Mariam Kaïdama Sidibé et des membres du gouvernement, du président du Haut conseil des collectivités territoriales, Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haïdara, l'Espace d'interpellation démocratique a, une fois de plus, respecté la tradition en tenant sa 16ème édition, le dimanche dernier, dans la salle des 1000 places du Centre international de conférences de Bamako.

Le Républicain
Recevant lundi la délégation composée de partis nigérien, marocain, mauritanien, sénégalais, malien ainsi que les élus, maires et personnes ressources du Nord Mali qui lui ont remis les actes de leur rencontre, le président malien a tout de suite dit qu'il adhère à la démarche du débat par les partis et la société civile sur la question du Sahel-Sahara. "Vous prenez moins de gants que nous les chefs d'Etat", argumentera-t-il avant de souhaiter que le document du forum soit partagé par ses pairs de la région. Ce n'était pas la seule bonne nouvelle puisqu'Att révélera, aussi, l'arrestation dans la journée du dimanche de quatre présumés kidnappeurs de Serge Lazarevic et Philippe Verdon. "Des gosses de rien du tout", s'était montré Att entre la compassion et l'indignation. Leur motivation ? "L'argent", dénonce Att avant de s'étendre sur les manifestations et la complexité des crises sahéliennes, insistant une fois de plus sur la coopération régionale comme seul moyen efficace d'éradiquer les fléaux transnationaux du terrorisme et du narcotrafic. A l'endroit de ceux pour qui le Mali ne fait rien contre Aqmi et les narcotrafiquants -il a dû avoir les échos de la concertation dont il recevait les participants-, Att s'inscrit en faux.
 

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