Revue de la presse malienne du 5 décembre

Afriquinfos Editeur
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L'Essor
La situation au nord du pays continue de constituer un sujet de préoccupation. Comme nous l’avons signalé dans des articles précédents, les autorités ont pris la mesure de l' enjeu en tenant compte de la nouvelle donne qui est le retour d' hommes en armes venus de la Libye. Ceux-ci se réclament de la communauté Imghad. Leurs représentants ont été reçus samedi au palais de Koulouba par le président de la République, Amadou Toumani Touré. La rencontre s'est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement et d’officiers supérieurs des forces armées et de sécurité. La paix, la sécurité et le développement dans les régions du nord du pays ont été les sujets qui ont dominé les échanges. En prenant la parole, le porte-parole des hommes en armes venus de Libye, le "colonel" Waki Ag Ossad accompagné du "commandant" Inackly Ag Back, a rappelé que ses compagnons qui sont au nombre de 300 ayant quitté la Libye pendant la guerre avec armes et bagages appartiennent à la communauté Imghad.

L'Indépendant
Réhabiliter la piste d'envol, renforcer et étendre les aires de mouvements des avions et, enfin, allonger de 500 mètres la piste d'envol, tels sont les objectifs visés par le chantier de l'aéroport de Bamako-Sénou. Une fois ces travaux achevés, la piste d'envol devra atteindre 3200 mètres de longueur. En outre, l'aéroport sera dotées de parkings d'avions supplémentaires et les installations d'aide à la navigation seront renforcées par de nouveaux équipements et déplacés toujours dans le cadre des mêmes travaux. Bref, tout l'aéroport semble, à présent, sens dessus dessous. Ce remue-ménage, dont le coût global s'élève à 21 milliards de FCFA (près de 44 millions de dollars), a de sérieuses conséquences sur les activités de l'aéroport.

Le Républicain
Vendredi dernier, au CICB, le président Att a réitéré son appel aux représentants des Nations Unies, de l’Union européenne et de l' Union africaine pour leur aide face aux périls croissants dans la bande sahélo-saharienne. Il l’avait déjà fait lors de sa visite à Dioïla et récemment, avec les partenaires néerlandais à qui il a déclaré : "Le droit du peuple libyen à la démocratie et à la liberté est inaliénable. Il ne viendrait à l’esprit de personne de le contester. Mais nous attirons l’attention de la communauté internationale sur les conséquences très graves dans une zone où la situation sécuritaire était déjà fragile. Le printemps arabe pourrait se transformer en hiver très rude pour nos pays. " Lors de l'ouverture de la conférence régionale sur l’impunité, la justice et les droits de l’homme, le président ATT avait indiqué :" ce thème présente un intérêt particulier pour les pays de notre sous-région, qui ces derniers temps ont vécu, pour certains, des situations qui affectent sérieusement leur processus de développement, dans le cadre de l’édification de l’Etat de droit dont la Justice constitue l’épine dorsale".
 

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