Mali : les bailleurs de fonds donnent leur aval au financement de cinq réseaux routiers

Afriquinfos Editeur
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Le programme qui a été approuvé porte sur environ 1100 km de routes, dont 35 % sont à réhabiliter. Il s'agit essentiellement de routes prioritaires, déjà retenues dans le cadre du Projet de développement économique et social (PDES) pour la période 2008-2012, ou dans le Cadre stratégique de réduction de la pauvreté (CSCRP) pour 2007-2011. Le programme se divise en cinq projets routiers qui concernent les routes Macina-Diafarabé-Téninkou (95 km), Zantiébougou-Kolondiéba-frontière avec la Côte d'Ivoire (150 km), Douentza-Hombori-Gao (383 km), Didiéni-Goumbou-Nara (185 km), et enfin Bourem-Kidal (300 km). Le réseau routier sera ainsi réhabilité et prolongé de 15 %, afin de désenclaver le pays et de booster son développement.

"La croissance moyenne de l'économie malienne a été plus faible que prévue. D'où l'importance d'ouvrir de nouveaux gisements de croissance, notamment grâce aux infrastructures. Les investissements proposés permettront un développement économique accéléré dans le Delta central du Niger, dans les riches zones de Bougouni, Yanfolila et Kolondiéba, les zones du Kaarta et du Ouagadou. Ces zones constituent toutes des gisements de croissance encore intacts à cette date et permettront de contribuer à atteindre nos objectifs en matière de sécurité alimentaire, d'améliorer les échanges économiques et commerciaux avec les pays voisins, et de faciliter la construction de la route transsaharienne avec le Maghreb", a indiqué M. Ahmed Diane Séméga, ministre malien des Transports et de l'Equipement.

Le représentant de la Banque islamique de développement (BID), coordinateur des bailleurs de fonds durant la rencontre, a souligné l'intérêt que les partenaires techniques et financiers accordaient à ces projets, qui s'inscrivent au cœur des projets de développement du Mali, notamment à travers le renforcement des infrastructures de transport.

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Lors des discussions, les bailleurs de fonds ont insisté sur la nécessité de veiller à l'entretien du réseau routier et aussi de mieux appliquer la réglementation sur la charge maximale à l'essieu. Pour eux, la réalisation de ces projets routiers permettra d'augmenter de 15 % le linéaire routier au Mali, d'où leur adhésion à ces initiatives.

 Les institutions financières présentes à cette table ronde de deux jours étaient la Banque islamique pour le développement (BID), le Fonds saoudien pour le développement (FSD), la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), la Banque d'investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC), la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds koweitien de développement économique, le Fonds de l'OPEP, l'UEMOA, le Fonds d'Abu Dhabi et l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA).