Revue de la presse malienne du 28 novembre

Afriquinfos Editeur
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L’Essor
Le président de la République, Amadou Toumani Touré, a participé jeudi, à Niamey, la capitale nigérienne, aux côtés de ses homologues du Burkina Faso, Blaise Compaoré, et du Niger, Issoufou Mahamadou, à la 7è Conférence des chefs d’Etat de l’Autorité de développement intégré de la région du Liptako-Gourma (ALG). Dès les premières années de l’indépendance, le Niger, le Burkina Faso et le Mali ont entrepris de développer la solidarité et la coopération dans un cadre régional en engageant le développement intégré de la région du Liptako-Gourma, à cheval sur leurs frontières communes. Cette volonté s’est traduite par la signature le 3 décembre 1970, à Ouagadougou, par les chefs d’Etat des trois pays d’un protocole d' accord créant l’Autorité de développement intégré de la région du Liptako-Gourma. Le Liptako est la zone qui couvre la frontière Burkina-Niger où s’était installé au XIXè siècle le royaume peul du Liptako tandis que le Gourma désigne la rive droite de la boucle du fleuve Niger au Mali.

L’Indépendant
L'information relative à l'enlèvement de deux ressortissants français, hier jeudi 24 novembre à Hombori, a été confirmée par le ministère de l'Administration territoriale et des collectivités locales. Toutefois, le département s'est abstenu de faire un quelconque commentaire.Une source sécuritaire que nous avons contactée sur place a, sur la base de l'anonymat, assuré que "L'armée en découdra bientôt avec ces forces nuisibles qui ternissent l'image de notre pays à l'extérieur". En effet, selon des sources policières et sécuritaires, les deux Français ont été enlevés dans la nuit de mercredi à jeudi à Hombori, localité située entre les régions de Mopti et Gao. Les mêmes sources précisent que les deux Français ont été kidnappés par sept hommes armés qui sont venus les enlever à leur hôtel. Les désormais otages sont des géologues qui travaillaient pour une cimenterie à implanter dans la région de Mopti. D'après des sources proches de la municipalité, l'enlèvement se serait produit, hier jeudi vers une heure du matin alors que les deux Français venaient de rencontrer leurs collègues maliens à qui ils ont fait le compte-rendu de la journée.

Le Républicain
Dans le cadre de suivi du sommet mondial des jeunes leaders sur le VIH SIDA, le réseau national des associations de jeunesse du Mali (RENAJEM) a organisé un atelier national d’appropriation et d’élaboration du plan d’actions de la déclaration de Bamako qui en est issu. Le ministre de la jeunesse et des sports, Djiguiba Keita, a procédé à la clôture du dit atelier le vendredi 25 novembre 2011 au carrefour des jeunes. Etaient présents à la cérémonie, le représentant du président de la république, Dr Moussa Sissoko ; le secrétaire Exécutif du Haut Conseil de lutte contre le sida, Malik Sene ; le coordinateur de l’ONU SIDA, le Dr Diouf. Le coordinateur du réseau Alioune Gueye dans son intervention a indiqué qu’ils ont adopté le plan d’action de mise en œuvre de la déclaration de Bamako (PAD 2012-215), plan qui s’inspire du principe dégagé par celui du plan stratégique de lutte contre le VIH/SIDA en milieu jeunes. Le PAD, a-t-il indiqué, est un document qui comprend une quarantaine d’activités ou d’actions novatrices en direction des groupes spécifiques et des groupes à haut risque pour trois ans. Les activités toucheront plus de 1000 jeunes des milieux rural et urbain, du secteur formel notamment les milieux universitaires, les scolaires, les professionnelles du sexe, les MSM, les jeunes dans les mines, les routiers, les vendeuses ambulantes, les aides ménagères et les toxicomanes.
 

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