Selon le Quai d'Orsay, les enlèvements de deux Français à Hombori (Gourma) le 24 novembre et de trois ressortissants européens à Tombouctou (un quatrième ayant été tué lors de l' enlèvement)l e 25 novembre, ainsi que la présence avérée d'Al- Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) en forêt de Wagadou, montrent que le contexte sécuritaire est particulièrement dégradé dans la zone sahélo-saharienne. La zone située au nord d'une ligne Nioro du Sahel-Mourdhia-Niono- Douentza-Koro est donc formellement déconseillée. Tous les Français qui s'y trouveraient sont invités à la quitter immédiatement et à prendre l'attache du Consulat général de Bamako, précise le Quai d'Orsay.
Le ministère français fait remarquer que le reste du pays est déconseillé, sauf raisons impératives.
"Il est à ce titre fortement recommandé aux Français de passage, pour quelque raison impérative que ce soit, y compris professionnelle, de se faire connaître du Consulat général, ou de s'inscrire sur le site Ariane du ministère des Affaires étrangères et européennes et de respecter les règles édictées pour les déplacements", dit le site internet du ministère.
"Un risque très élevé d'enlèvement pèse sur les ressortissants français installés au Mali et au Niger", indique le Quai d'Orsay.
"Au regard de la menace terroriste qui pèse sur la région, aucun endroit ne peut désormais plus être considéré comme sûr", ajoute-t-il.
