Maroc : libération des membres de la Salafiya Jihadia et des militants de la gauche socialiste

Afriquinfos Editeur
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Il s'agit des théoriciens Abdelwahab Rafiki, alias "Abou Hafs", Omar Haddouchi et Hassan Kettani, condamnés en septembre 2003 à des peines allant de 20 à 30 ans de prison ferme. Ils ont été accusés d'atteinte à la sécurité de l'Etat et détenus depuis 2003, juste après les attentats de mai de la même année à Casablanca qui avaient fait 45 morts, dont 14 kamikazes.

Par ailleurs, sept militants du mouvement du 20 février (coalition créée dans la foulée du printemps arabe qui réclame des réformes politiques profondes) ont également été libérés, a-t-on appris de source judiciaire.

Pour le ministre marocain de la Justice et des Libertés, Mustapha Ramid, la grâce accordée par le roi Mohammed VI, à l'occasion de l'Aid Al-Mawlid Annabaoui (Naissance du prophète Mohamet) revêt une dimension particulière, puisqu'elle intervient après l'adoption de la nouvelle Constitution, les dernières législatives et la formation d'un nouveau gouvernement.

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"La particularité de la grâce royale réside aussi dans le fait qu'elle a bénéficié à des personnes membres de ce que l'on appelle la Salafiya Jihadia", a affirmé M. Ramid dans une déclaration à l'agence de presse marocaine MAP.

"Je suis heureux de la décision de SM le Roi qui a bien voulu accéder à la requête de son ministre de la justice et des libertés, d'autant plus que cette grâce a profité à des militants de la gauche socialiste unifiée, à savoir Seddik Kabbouri et ses compagnons", a-t-il affirmé.