«Le Colonialisme français doit être condamné»

Afriquinfos Editeur
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Le Ministre qui était accompagné du Secrétaire général de l’Organisation Nationale des Moudjahidine ONM, M. Saïd Abadou, a réfuté les accusations selon lesquelles la revendication de concrétiser le projet obéit à des considérations politiques, allusion aux prochaines élections législatives, il dira : « Cette  appel à la criminalisation de la colonisation en Algérie n’est ni une fin en soi, ni un moyen d’atteindre un quelconque objectif politique , mais une demande légitime »  Questionné sur la dernière déclaration du chef du gouvernement Turc qui a accusé la France de génocide en Algérie, le Ministre algérien répondra qu’Ardogan n’a fait que défendre les intérêts de son pays, comme le font les députés français » allusion à la timidité des deux partis algériens au pouvoir RND et FLN, dont le ministre a déploré l’absence de mobilisation en Algérie autour de la question.

Rappelons, que le dossier projet a été présenté devant le parlement algérien, mais le président de ce dernier a reçu des instructions de le mettre en veilleuse sans qu’il soit présenté devant les députés pour le vote. Mais d’autre part des partis d’opposition ont appelé à ce que le projet descend au peuple pour un référendum populaire ce que Bouteflika lui-même veut éviter pour le moment.

Par ailleurs un précédent dossier très volumineux a pris en charge  toutes les doléances des neuf millions de population qui a survécut durant la période de colonisation jusqu’à 1962, avec des revendications de dommage qui s’élevaient financièrement à 1700 milliards de dollars, en plus d’environ 60 milliards de dollars selon les députés, concernant des créances de location de bases par la France après l’indépendance, dont la base de Mers El Kebir, l’aérodromes militaires de Bousfer et Lartigue et surtout la base de Beni Ounif dite’’ B2 Namousse’’ qui a été occupé jusqu’à 1978. Ce dossier a été présenté au Secrétariat du conseil Européen en 1994, et qui dévoile certaines choses dont nous revenons dans un autre article.

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