Selon les chiffres fournis par le ministère marocain de l’Intérieur, qui supervise ces élections, quelques 13 475 435 personnes se sont inscrites sur les listes électorales, sur une population qui dépassent les 33 millions d’individus.
Quelques 7 102 candidats et candidates sont en lice (5 392 au niveau local dans 92 circonscriptions et 1 710 au niveau national). Plus des trois quart sont des hommes contre 22,87% de femmes.
La compétition réunit 31 partis politiques et une liste de SAP (Sans appartenance politique). Le Parti de l' Istiqlal, (parti du Premier ministre sortant), le seul a être représenté dans toutes les circonscriptions, compte le plus grand nombre de candidats, 395 (soit 5,56% du total), suivi du Parti islamiste du justice et de développement (PJD) et de l' Union socialiste des forces populaires (USFP) avec 393 candidats (5,53% du total) pour chacune de des deux formations, et du Parti du progrès et du socialisme (PPS), avec 386, soit 5,44%).
Sur l’ensemble du territoire national, seuls 6 candidats sont sans étiquette politique. Plus de la moitié des candidats ont moins de 45 ans. 27,09% des prétendants à la députation ont moins de 35 ans et ceux âgés de 35 à 45 ans représentent 30,15% (2 141) des candidats.
Au niveau des listes locales, 87,57% des mandataires en sont à leur baptême du feu, alors que 12,43% des candidats figurant sur les listes ont déjà été parlementaires. 36,03% des candidats têtes de listes ont moins de 45 ans, contre 36,16% âgés de 45 et 55 ans.
Moins de la moitié des candidats a fait des études supérieures (46,42%). La grande majorité n’a pas dépassé le secondaire: 12,14% se sont arrêtés au primaire et 38,62% se sont limités au niveau secondaire alors que 2,82% des candidats n’ont pas fait d'études académiques, précise la même source.
