Pour avoir conduit en terre malienne une Mission d’observation de l’UA (Union Africaine) composée d’une soixantaine de membres, dans le cadre de l’organisation de l’élection présidentielle qui vient d’avoir lieu dans ce pays, la Fondation « Pax Africana » (qui a pour principaux chevaux de bataille la « paix et le développement ») exprime son satisfecit autour de ce scrutin.
« Le Mali vient de tourner résolument le dos à dix-huit mois d’une crise socio-politique qui a mis la vie de la nation en danger et sapé ses efforts de développement et de consolidation de la démocratie. Les Maliens ont repris leur destin en main en organisant dans des conditions jugées "acceptables et crédibles" par la majorité des observateurs nationaux et étrangers, le second tour de l’élection présidentielle ce 11 août 2013 », estime « Pax Africana » dans une Déclaration datant de ce jour.
Des efforts démocratiques et politiques qui méritent aux yeux de «Pax Africana» un accompagnement sans failles de la communauté internationale. « Le sursaut patriotique et démocratique que viennent d’afficher les Maliens mérite un accompagnement de la communauté internationale pour une relance rapide de l’économie malienne et la construction de la paix dans ce pays. Le Mali pourra ainsi dans les meilleurs délais, reprendre son rôle dans la sous-région et retrouver toute sa place sur le continent et dans le concert des nations», renforce cette Fondation présidée par Edem Kodjo, ancien Premier ministre du Togo.
Les politiques maliens honorent leur pays et la démocratie africaine
La reconnaissance par Soumaïla Cissé de sa défaite lors de la seconde manche de la présidentielle malienne n’a pas non plus laissé insensible «Pax Africana». Elle y a lu une bonne nouvelle non seulement pour la démocratie en Afrique de l’ouest, mais aussi à l’échelle du continent berceau de l’Humanité.
«L’élection présidentielle qui vient de se tenir au Mali restera un évènement historique non seulement à travers le taux élevé de participation qu’elle a enregistré au premier tour, mais aussi et surtout à cause du geste du candidat Soumaïla Cissé arrivé au deuxième tour de cette joute électorale», écrit Edem Kodjo, également ancien administrateur du Fmi (Fonds monétaire international) et de la Bad (Banque africaine de développement).
« En reconnaissant sa défaite et en félicitant chaleureusement son concurrent avant même le décompte final des suffrages exprimés et la proclamation officielle des résultats, M. Soumaïla Cissé a fait montre d’un esprit républicain rare sur notre continent. Il a par la même occasion redoré l’image du Mali aux yeux du monde et ancré dans les esprits qu’il y a de l’espoir pour la bonne pratique de la démocratie au Mali et en Afrique», détaille la Fondation susmentionnée.
Toutes choses qui l’amènent à brandir l’exemple malien comme un modèle à suivre dans la construction et l’enracinement de la paix dans toute l’Afrique. «Ces faits et gestes si singuliers dans la politique africaine, consolident aux yeux de "Pax Africana" les acquis démocratiques du continent noir et tempèrent les clivages politiques qui servent habituellement de terreau au déclenchement de douloureux conflits post-électoraux dans cette partie du monde.
"Pax Africana" exhorte les politiques africains engagés dans diverses compétitions électorales dans leurs pays à prendre exemple sur ce comportement républicain et ce courage politique que le candidat Soumaïla Cissé vient de démontrer au Mali ».
Afriquinfos
(Par Edem Gadegbeku)