Le ministre marocain des Affaires étrangères, Saaedín l'Otmani, a affirmé qu’il souhaitait trouver un terrain d’entente pour les adoptions de marocains par des familles étrangères. Récemment, le gouvernement espagnol avait appelé à une modification de la loi pour permettre aux espagnols de poursuivre les procédures d’adoptions en cours.
Depuis plus d’un an, quarante familles étrangères sont dans l’incertitude de pouvoir un jour adopter officiellement leur enfant. Depuis que la Kalafa a été mise en place, aucune adoption n’a pu être réalisée. La Kalafa est une règlementation islamique stricte qui permet de «protéger » les enfants une fois qu’ils sont adoptés. Ainsi, jusqu’à leur majorité, les enfants doivent conserver leur religion, leur nom et leur nationalité. De plus, il faut aussi que les parents habitent au Maroc.
Les autorités marocaines estiment qu’une fois l’enfant adopté, plus aucun suivi ne peut être établi sur l’enfant et sur ses conditions de vie, c’est pourquoi les adoptions sont actuellement en suspens.
