L'accord porte sur création de chambres africaines extraordinaires au sein des juridictions sénégalaises pour la poursuite des crimes internationaux, comme ceux commis au Tchad sous le règne de Hissène Habré (1982-1990).
Après la signature de l'accord, la ministre sénégalaise de la Justice Aminata Touré a estimé qu'"il n'y a plus d'obstacle" pour la tenue du procès et que le recrutement des magistrats va commencer.
En juillet dernier, le Sénégal avait donné son accord à l'Union africaine pour juger Hissène Habré à Dakar, devant un tribunal spécial au sein du système judiciaire sénégalais, présidé par des juges africains nommés par l'UA.
L'ancien président tchadien, âgé de 70 ans, est accusé de crime contre l'humanité. Au cours de son règne (1982-1990), 40.000 personnes ont été tuées, selon l'association des victimes tchadiennes.
Un budget de 8 milliards de francs CFA (environ 15 millions USD) est prévu pour le procès qi démarrera, selon la ministre, avec les moyens disponibles en attendant la contribution de la communauté internationale.
