Dakar (© 2023 Afriquinfos)- Comme on pouvait s’y attendre, Ousmane Sonko tient fermement à participer à une «élection inclusive en février 2024», et prédit «le chaos politique dans son pays, si jamais sa candidature» est retoquée à la faveur de ce scrutin.
Dans une interview exclusive accordée à «France 24» ce 06 juillet depuis son domicile dakarois où il se dit «otage du pouvoir sénégalais» (depuis sa condamnation de début juin 2023), Ousmane Sonko a redit à qui veut l’entendre qu’il «demeure éligible à la présidentielle de 2024», contrairement aux interprétations présentes dans les médias sur le sujet. Fidèle à sa ligne politique depuis 2019, il croit intimement à sa victoire «électorale en février 2024», et met au défi le ministère de la Justice d’exécuter la décision du Tribunal de Dakar du 1er juin 2023 qui le met sous le coup d’un emprisonnement «pour corruption de la jeunesse».
Au sujet de sa candidature pour le scrutin de 2024, le jeune leader politique de 48 ans prédit un «chaos indescriptible au Sénégal» s’il est empêché via des manœuvres politiques et judiciaires, ourdies selon lui par Macky Sall, de déposer sa candidature. Aux yeux du leader du Pastef, le discours du 03 juillet du Président Sall «n’a pas réglé» les maux politiques majeurs de l’heure dans son pays natal, citant à l’appui une Déclaration de l’UE (Union européenne) après ce discours présidentiel: «Nécessité d’organiser des élections inclusives en 2024».
Arrivé 3è à la présidentielle de 2019, O. Sonko, ex député, est actuellement Maire de Ziguinchor et est né à Thiès. Plusieurs voix à l’international sur le plan local et international continuent de saluer le courage politique qui a amené Macky Sall à renoncer à un 3è mandat en 2024. Parmi ces voix, le SG de l’ONU, A. Guterres, et Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’UA (Union africaine).
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