Unesco: Azoulay reconduite pour un nouveau mandat à la tête de l’institution-clé onusienne

Afriquinfos Editeur
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Paris (© 2021 Afriquinfos) – Unique candidate pour sa réélection, Audrey Azoulay rempile pour un nouveau mandat de quatre ans à la tête de l’Unesco, organisation onusienne en charge des questions liées à l’éducation, la culture et la préservation du patrimoine. L’ancienne ministre française de la Culture veut, pour son second mandat, donner plus d’impulsion à l’éducation et la préservation de l’environnement.

Si en 2017, elle avait dû batailler pour s’offrir la Direction Générale de l’UNESCO, pour son second bail, Audrey Azouley a été plébiscitée. Seule en lice, elle a été réélue à une très large majorité et a obtenu 155 votes pour 165 votants (neuf contre, une abstention). «Je veux d’abord vous dire merci du fond du cœur, pour cette confiance si clairement exprimée», a réagi la directrice générale, accueillie sous les applaudissements dans l’hémicycle de l’agence des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture.

Celle qui est à ce jour, la seule personnalité française à la tête d’une organisation onusienne, a aussitôt affiché l’orientation que prendra son second mandat. L’éducation et la préservation de l’environnement seront au cœur des actions de l’Unesco les quatre prochaines années. Audrey Azouley souhaite un nouveau «contrat social» pour l’éducation en encourageant la recherche sur l’apprentissage et en «promouvant le dialogue avec la communauté éducative», car « l’éducation augmente la prise de conscience sur la fragile beauté de la nature. Elle a également espéré «un nouveau contrat pour la planète», qui passera par «doubler la taille des territoires protégés par l’Unesco d’ici à 2030» dans le but de « protéger 30 % de la surface de la Terre».

Si son arrivée à la tête de l’Unesco s’est faite dans un contexte tendue marquée par la sortie des Etats-Unis et d’Israël, Audrey Azoulay a depuis ardemment travaillé à apaiser les tensions.

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«Il fallait diminuer les tensions politiques qui trop longtemps ont entravé l’action de l’Unesco lorsqu’elles tendaient à l’instrumentalisation pour permettre à l’organisation de se concentrer sur son mandat et ne pas se perdre dans une discussion à laquelle elle n’apportait que peu. Un dialogue est en cours avec ces deux pays afin qu’ils rejoignent à nouveau l’Unesco. C’est un processus complexe, mais le dialogue est très positif», a-t-elle a-t-elle déclaré peu après sa réélection.

Le premier mandat dans l’ancienne française de la Culture n’a pas été e tout repos dans un contexte de Covid-19. De multiples actions ont été menées en faveur de l’éduction durant la pandémie. L’Unesco a en outre ces dernières années, été aux devants d’actions d’envergure à l’instar de la reconstruction de Mossoul et l’aide au patrimoine du Liban après l’explosion du port de Beyrouth.

Boniface T.