Pour mieux comprendre l’Afrique et ses enjeux de développement, l’AFD publie «l’Atlas de l’Afrique»

Afriquinfos Editeur
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Atlas de l'afrique

PARIS (© 2020 Afriquinfos)- A l’initiative de l’Agence Française de Développement (AFD), l’ «Atlas de l’Afrique» a été publié ce mercredi 26 août aux Editions Armand Colin. L’ouvrage de 128 pages, retrace à travers des cartes et graphiques l’actualité et les réalités du continent. Pour ses concepteurs qui sont allés au plus près du terrain, le document devient le guide le plus complet pour comprendre le continent africain, ses enjeux, ses transformations et ses perspectives.

Préfacé par le Directeur général de l’AFD, Rémy Rioux, l’«Atlas de l’Afrique» est le fruit d’un travail minutieux qui a vu des équipes de l’Agence Française de Développement se déployer sur le terrain pour recueillir des données inédites. A travers une centaine de cartes et graphiques, l’Afrique est mieux expliquée par le biais de trois thématiques : «Prendre la pleine mesure de l’Afrique», «Un continent pluriel – des enjeux partagés», «L’Afrique qui s’invente – relever les grands défis de demain».

Grâce au choix de cartes rétablissant les réelles proportions du continent, de graphiques permettant de comparer des données dans le temps pour mieux en suivre les évolutions, et de restituer des dynamiques régionales, cet Atlas a pour ambition, loin des clichés et des affirmations péremptoires, de dresser un état des lieux informé et attentif de l’Afrique telle qu’elle se fait.

«La force et l’originalité de cet Atlas réside précisément dans le travail de collecte et de réunification des données, accompli par les équipes de l’AFD, qui permet de présenter un panorama complet des transformations de l’Afrique, de ses enjeux contemporains, et des défis qui l’attendent, au premier lieu desquels figure le changement climatique et l’avènement de villes durables», peut-on lire dans la préface de Rémy Rioux, Directeur général de l’AFD.

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Les données recueillies ont notamment fait ressortir l’essor démographique du continent, avec un doublement attendu de la population entre 2009 (1 milliard d’habitants) et 2038 (2 milliards). En Asie, cette progression s’était étalée sur 40 ans, contre 29 ans en Afrique! Corollaire de ce phénomène, une urbanisation accélérée (43% aujourd’hui, contre 14% à l’aube des indépendances, en 1960). La population de Kinshasa et Lagos devrait dépasser les 30 millions d’habitants en 2050, et ces deux mégalopoles pourraient compter jusqu’à 80 millions d’habitants en 2100 si la tendance actuelle se poursuivait.

L’Afrique a en outre effectué un important rattrapage en termes d’espérance de vie, qui est désormais de 63 ans, soit un gain de 25 années depuis la fin des années 1950. La progression du PIB africain sera tout aussi spectaculaire : estimé à 2.600 milliards de $ aujourd’hui, il passera à 13.000 milliards en 2050.

Boniface T.