La directrice exécutive du Conseil des consommateurs du Zimbabwe, Rosemary Siyachitema, a démenti les craintes que le pays connaisse des pénuries si les étrangers quittaient les secteurs concernés. Mme Siyachitema a déclaré que les « petites » entreprises n'apportaient aucun bénéfice économique important au pays.
Le gouvernement zimbabwéen a accordé aux étrangers du secteur de la vente au détail et d'autres sous-secteurs jusqu'au 1er janvier 2014 pour cesser toute opération. Les contrevenants seront arrêtés.
Le Zimbabwe applique actuellement une loi d'indigénisation et d' empowerment économique. D'après celle-ci, les étrangers doivent céder le contrôle de leur actionnariat aux Zimbabwéens noirs. Les autres secteurs concernés par cette loi sont la production primaire de nourriture et de cultures marchandes, les entreprises de transport impliquant les bus de passagers, les taxis et les services de location de véhicules, les salons de coiffure et les salons de beauté, les agences d'emploi, les agences immobilières, la transformation du tabas, les agences de publicité, la transformation du lait ainsi que le marketing d'arts et d' artisanats locaux, entre autres.
