Le Zimbabwe promet de ne pas expulser les étrangers opérant dans la vente au détail

Afriquinfos Editeur
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Le ministre zimbabwéen de l'Indigénisation de la jeunesse et de l'Administration, Francis Nhema, a déclaré qu'aucun Zimbabwéen ne serait autorisé à assumer la propriété des entreprises que les étrangers possèdent, sans suivre les procédures appropriées.

Les étrangers dans les secteurs réservés, a-t-il dit, continuera à opérer car ils ont joué un rôle important dans la fourniture des services pendant les moments difficiles quand le pays était confronté aux contraintes financières.

En 2010, le Zimbabwe a adopté la loi de l'indignénisation stipulant que 14 secteurs sont réservés uniquement aux Zimbabwéens, dont la production primaire des vivres, le transport, la location de voitures, la coiffure, les agences d'emploi, les agences immobilières, la transformation du tabac, la publicité et la transformation du lait.

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Mais la position du gouvernement n'est pas claire en ce qui concerne la façon de traiter les étrangers opérant dans ces secteurs.

En novembre, les medias locaux rapportent que les autorités demandent aux étrangers opérant dans les secteurs réservés aux Zimbabwéens de quitter ces secteurs le 1er janvier 2014. Sans obéir à cet ultimatum, ils seront punis par des amendes ou l'incarcération.

M. Nhema a déclaré que le gouvernement n'a jamais l'intention de saisir les entreprises gratuitement.

Les étrangers opérant dans la vente au détail au Zimbabwe sont notamment des ressortissants chinois, nigérians et indiens.

A la fin des années 1990, des Zimbabwéens se sont emparé des fermes possédées par les blancs, alors que le gouvernement disait que la redistribution des terres est nécessaire pour corriger l'injustice coloniale.