Zimbabwe : Loi sur l’insulte au président non constitutionnelle

Afriquinfos Editeur
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La cour Constitutionnelle a jugé que les deux articles étaient contraires au droit fondamental de la liberté d'expression consacrée par la constitution.

 La décision a été prise suite aux appels lancés par deux journalistes de médias privés et un artiste, qui sont accusés de ces délits. Les journalistes, Constantine Chimakure et Vincent Kahiya, ont été arrêtés en 2009 et condamnés pour avoir publié des mensonges après avoir déclaré que des agents de l'ordre avaient enlevé des activistes politiques des droits de l'hommes en 2008, l'année où les élections au Zimbabwe avaient été entachées de violences politiques.

L'artiste Owen Maseko a été arrêté en mars 2010 et accusé de nuire à l'autorité du président et d'offenser les personnes d'une race ou d'une religion particulière, après une exposition sur les massacres des années 1980 à Matabeleland, dans le sud-ouest du Zimbabwe, menés par une unité militaire sur instructions du gouvernement. Le Zimbabwe Lawyers for Human Rights, organisation à but non lucrative œuvrant pour la promotion de la culture des droits de l’homme dans le pays, a déclaré avoir observé une augmentation drastique du nombre de personnes arbitrairement accusées selon la loi, avec au moins 80 cas depuis 2010.

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