Yaya Touré, le pied à Man City, la tête au Barça : Et après ?

Afriquinfos Editeur
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Sous contrat avec Man City jusqu’en 2015, Yaya Touré, le 7èmejoueur le mieux payé au monde, a évoqué son probable retour chez les Blaugranas, même avant le troisième sacre, samedi dernier, des Citizens. Dans l’euphorie de la consécration de l’équipe de Mancini, aucune critique n’a été opposée à cette sortie du géant milieu de terrain ivoirien au nord de l’Angleterre.

Parti du Barça en 2010 en étant en froid avec Pep Guardiola, Gnégnéri a ainsi manifesté indirectement, à travers ses déclarations favorables aux Catalans, sa joie de voir le Barça renaître de ses cendres après la belle parenthèse Guardiola.

Il est également vrai qu’il est difficile de critiquer le véloce ivoirien, au regard des performances dont il s’est rendu l’auteur depuis son arrivée dans le nord-ouest de l’Angleterre. L’ex pensionnaire de l’Asec d’Abidjan (en Côte d’Ivoire) a été un peu plus impressionnant tout au long de la saison écoulée. Dans les compétitions nationales et européennes, l’absence de l’ancien joueur de Monaco (sur blessure ou à cause d’une convocation en sélection) se faisait automatiquement sentir dans les tactiques du coach Mancini.

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Discret en dehors des pelouses et souvent fairplay sur les prés, Yaya Touré ne devrait pas se fourvoyer chez les Skyblues avant la fin de son contrat en 2015. Cependant, le football moderne réserve de façon cyclique de fâcheux contre-temps à ses acteurs. Dans une Angleterre où le football est une religion avec pour corollaires l’existence de supporters fanatiques, le crampon le plus adulé peut devenir du jour au lendemain le talent le plus haï ; surtout quand les mauvais résultats s’amoncèlent sur la carte de visite d’une grande formation qu’est dorénavant City !

Pour l’heure, les Citizens ne sont pas encore logés à cette enseigne ; mais ils devront tôt ou tard passer par cette étape comme tous les géants clubs du "Vieux continent". D’autant plus que les riches émiratis à qui appartiennent Man City vont avoir de toute évidence des appétits européens en 2013, après le sacre en 2012. Des ambitions qui pousseront joueurs et encadrement à vouloir être performants sur tous les tableaux. Les organismes vont alors en accuser le coup. Les supporteurs habitués aux bons résultats vont dès cet instant manifester leur ras-le-bol avec à la clé des rappels de faits et gestes "déplacés" de leurs joueurs les mois écoulés. Il est ainsi fort à parier que les irréductibles des champions d’Angleterre 2012 n’oublieront pas la déclaration d’amour de mai 2012 de Yaya à l’égard du Barça. Ainsi va le football professionnel sur la planète.  

 

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