Un nouvel ambassadeur marocain pour réchauffer l’axe diplomatique Rabat-Alger

Afriquinfos Editeur
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Rabat (© 2020 Afriquinfos)- Après une montée d’adrénaline en mai dernier entre Alger et Rabat en raison des déclarations du Consul du Maroc dans la ville d’Oran, la tension semble être redescendue entre les deux pays voisins. La nomination d’un nouvel ambassadeur par le Roi du Maroc, Mohamed VI participe au réchauffement des relations diplomatiques entre les deux frères ennemis du Maghreb.

L’heure est à l’apaisement entre l’Algérie et le royaume chérifien. Un nouveau Consul général d’Oran, Mohamed Ait Ouali a été nommé par le roi Mohamed VI en remplacement de Lahcen Abdelkhalek. Ce dernier avait été à l’origine d’une passe d’armes entre Alger et Rabat suite à des propos polémiques. Il avait qualifié l’Algérie « d’ennemi du pays ».

S’en est donc suivi son rappel à Rabat selon les autorités marocaines et pour la partie algérienne, un renvoi pur et simple.

C’est de notoriété, les deux pays s’opposent depuis des décennies sur le statut sur Sahara occidental. Pendant que Rabat revendique ce territoire comme faisant partie de sa souveraineté, Alger est un soutien affiché du Front Polisario qui en réclame l’indépendance. Si ce différend diplomatique demeure, on aimerait passer outre, de toute évidence. Quelques jours plus tôt, Aldelmadjid Tebboune dans une interview sur France 24 ouvrait la porte à des pourparlers : « S’ils pensent qu’une initiative devrait être prise, je pense que ce serait bien. Ils pourraient prendre une initiative qui mettrait définitivement un terme à cette affaire », a expliqué le Président algérien. On est sur la même longueur d’onde côté marocain. Déjà l’année dernière, lors de l’élection d’Abdelmadjid Tebboune, Mohamed VI lui avait adressé ses chaleureuses félicitations en souhaitant «ouvrir une nouvelle page dans les relations bilatérales sur la base de la confiance mutuelle et du dialogue constructif ». Des vœux réitérés récemment lors du 58ème anniversaire de l’accession de l’Algérie à la souveraineté internationale.

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Boniface T.