Ce symposium initié mardi s'inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l'alimentation (JMA) et a regroupé une cinquantaine de participants du monde de l'agriculture et de la pêche de treize pays africains. Il vise le renforcement de la sécurité et la réduction de la pauvreté en Afrique. A cette fin, le symposium propose que chaque pays membre de l'ACCEAO alloue 10% de son budget à l'agriculture et au développement rural tout en demandant aux autres pays africains à en faire de même.
Deux thèmes ont été débattus. Le premier a porté sur la nécessité de passer du système agricole à haute utilisation de produits chimiques à une production alimentaire agro-écologique. Cette nécessité se justifie par le fait que malgré sa forte rentabilité, l'agriculture chimique comporte de graves dangers pour l'Homme et contribue à la dégradation de l'environnement. Au nombre des désavantages on retiendra la désertification, l'atteinte à la biodiversité, la pollution de l'eau et de l'air.
Le second thème a traité de l'agriculture, le changement climatique et la production alimentaire. Les participants ont réfléchi dans ce cadre sur les menaces qui pèsent sur la sécurité alimentaire dans un monde menacé par le changement climatique. Créée en 1994, l'ACCEAO lutte pour le respect et la réalisation du droit à l'alimentation.
