Le document de cette politique a été validé, mardi, après son évaluation en atelier par des experts en santé, au terme d'une rencontre de deux jours de travaux avec le soutien de l'OMS et d'un Projet d'appui à la gestion des ressources humaines en santé et du médicament.
La nouvelle règlementation table notamment sur l'accès, la qualité et l'usage rationnel des médicaments dans ce pays et prend compte de nouvelles pathologies.
Selon des sources du ministère de la Santé, elle prend en compte des maladies qui ont émergé jusqu'en 1997 et celles qui existaient mais qui n'étaient pas prises en compte suffisamment dans les traitements avec également la pathologie du VIH/Sida et certaines affections.
La nouvelle politique "renforcera les mesures de lutte contre le marché illicite et la prolifération de faux médicaments dans ce pays", a-t-on indiqué.
On relève que la prolifération de faux médicaments sur le territoire togolais a connu une "recrudescence avec la mondialisation et le développement des échanges commerciaux ces dernières décennies" et nécessite une lutte multisectorielle.
Dans ce contexte, le Togo a enregistré des efforts dans l'accès des médicaments dans les formations sanitaires grâce à l'appui des partenaires techniques avec un taux de disponibilité de médicaments estimé à 80%.
Le pays dispose d'un réseau de distribution de sept importateurs grossistes et de 69 dépôts pharmaceutiques agréés, avec trois usines de fabrication de médicaments génériques dont l'usine pharmaceutique chinoise Tongmei.