Togo : Un Evêque de l’Eglise catholique serait pressenti pour faciliter les débats

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

Ce dialogue jugé nécessaire pour une sortie de crise par les protagonistes politiques et la société civile du Togo, a été également recommandé de vive voix par l'Union Européenne qui souhaite un dialogue inclusif, demandant par là la libération des opposants arrêtés et détenus à la prison de Lomé dans le cadre de l'enquête des récents incendies qui ont ravagé plusieurs marchés et centres d'affaires du pays.

Monseigneur Barrigah, s'il vient à être sollicité, présidera donc les futurs pourparlers qui baliseront la voie à des scrutins législatifs et locaux pluralistes et transparentes.

Des supputations sont faites au sein de l'opinion nationale autant sur le boycott ou la participation à ces futures négociations.

- Advertisement -

Des observateurs estiment que la participation de l'opposition dépendrait de la bonne préparation de ce dialogue et d'un consensus sur l'agenda à mettre sur la table.

L'Alliance Nationale pour le Changement (ANC-opposition radicale) de Jean-Pierre Fabre dit qu'elle n'a jamais refusé un dialogue.  « Nous sommes toujours disposés à discuter des vrais problèmes du Togo et à opérer les réformes nécessaires(…) Les discussions doivent se faire de telle manière qu'après l'élection, si c'est le pouvoir qui gagne, on l'accepte ou si c'est l'opposition qui gagne on l'accepte également", a indiqué ce lundi Isabelle Améganvi, 2e Vice-présidente de l'ANC, parti membre du CST (Coolectif Sauvons le Togo). Le parti pose néanmoins des préalables à sa participation à ce futur dialogue, notamment la « libération des personnes arrêtées dans le cadre de l'enquête sur les incendies des marchés de Kara et de Lomé et la réintégration des ex-députés UFC exclus de l'Assemblée en 2010".

Le Togo doit renouveler son parlement d'ici fin mai, selon des indiscrétions gouvernementales et des sources proches de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).