Tentative d’assassinat du président béninois : Boni Yayi ordonne la mise en liberté des inculpés

Afriquinfos Editeur
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"J'ai décidé en mon âme et conscience et en toute liberté, de pardonner. Ce pardon s'adresse à messieurs Patrice Talon, Boco  Olivier et à tous les détenus impliqués dans les dossiers d' association de malfaiteurs et de tentative d'assassinat par empoisonnement du Président de la République d'une part, et d' attentat à la sûreté de l'Etat, d'autre part", a-t-il déclaré dans un message à la Nation.

'Le pardon accordé, je serais reconnaissant aux systèmes judiciaires de mon pays des dispositions appropriées qui seront prises en rapport avec mes avocats que je remercie du fond du coeur pour leur professionnalisme, en vue de rendre la liberté à tous les détenus et garantir à tous, la liberté de circulation aussi bien dans notre pays que dans le reste du monde", a-t-il ajouté.

     Pour le président béninois, sa décision de pardonner est intervenue après que les hautes personnalités politiques françaises, notamment le président français François Hollande, et l'ancien président sénégalais et secrétaire Général de l' Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, eurent joué un rôle de médiateur dans les deux dossiers.

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     Depuis octobre 2012, quatre collaborateurs directs du président Boni Yayi étaient inculpés d'association de malfaiteurs et tentative d'assassinat et écroués, à savoir, sa nièce Zoubératou Kora Seke, son médecin personnel Ibrahim Mama Cissé, son garde du corps Adjani Sika Bachirou, et l'ancien ministre béninois du Commerce, Moudjaïdou Soumanou.

     En février 2013, le commandant Pamphile Zomahoun, chef de l'escorte présidentielle, et Johannès Dagnon, conseiller financier de l'homme d'affaire Patrice Talon, accusé d'être l'instigateur des deux affaires, sont inculpés pour "tentative d'atteinte la sûreté intérieure de l'Etat".