"Cette année, nous avons voulu nous saisir de cette journée pour amorcer une grande campagne de plaidoyer pour une plus grande prise en charge du diabète au Tchad. Et de cette manière qu'on focalise l'attention des pouvoirs publics sur la situation de certaines maladies qui sont lourdes de conséquences, mais oubliées comme le diabète", a précisé M. Madirabaye.
Le diabète est en train de prendre une grande dimension, s'est alarmé le président de l'Association tchadienne de lutte contre le diabète.
Selon lui, son taux de prévalence varie de 7 à 8%, ce qui fait entre 700.000 et 800.000 malades au Tchad pour une population totale estimée à 11 millions d'habitants. Dans le milieu hospitalier, il représente 16%, soit 1 malade sur 6.
"Le diabète est une maladie qui ne tue pas vite, mais ronge le patient et le met dans une situation de dépendance totale. La plupart des Tchadiens qui souffrent aujourd'hui du diabète n'ont pas la possibilité de se donner tous ces traitements qu'il faut prendre au quotidien", a indiqué M. Djibangar Madjirabaye.
Tant qu'il n'y aura pas au niveau des pouvoirs publics un programme solide de prise en charge des diabétiques, cette frange de la population tchadienne souffrira, a-t-il conclu.
