La fête nationale de la transhumance sera une occasion de rencontrer et d'échanges entre les acteurs du secteur de l'élevage: producteurs ruraux et personnalités en charge du développement rural, a précisé Dr Moctar Moussa Mahamat.
Au programme de la fête, il est prévu des conférences thématiques sur le pastoralisme en lien avec le changement climatique et la gestion des ressources naturelles, le foncier, les aménagements pastoraux, l'économie de la commercialisation, l' industrialisation du secteur pastoral, l'accès aux services sociaux de base.
Il y aura également une exposition des réalisations des pouvoirs publics dans le secteur à travers des stands, ainsi que des courses de chevaux ou de dromadaires, des danses folkloriques, des soirées culturelles et la construction des stations pastorales pour les éleveurs. Des éleveurs des pays voisins, notamment du Niger et du Soudan sont attendus aux festivités de Ouadi Djedid.
La fête de la transhumance coïncidera avec le lancement du recensement général de l'élevage qui, selon Dr Moctar Moussa Mahamat, "souffre toujours du problème de planification dû à la non fiabilité des statistiques actuelles". Les données actuelles sur le cheptel tchadien datent des années 70.
Au cours des quatre dernières décennies, l'élevage au Tchad a subi de profonds bouleversements dus aux conditions climatiques, notamment une peste bovine en 1983 et une sécheresse en 1984. Des tensions autour des points d'eau et les conflits entre les éleveurs et les agriculteurs sont récurrents.
