La Tanzanie rejette les accusations de négligence dans la lutte contre le braconnage

Afriquinfos Editeur
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Dimanche, le journal britannique Sunday Mail a publié un article intitulé « la Tanzanie massacre plus de 11 000 éléphants par an pour un commerce d'ivoire sanglant et son président laisse faire ». "

« Le président de Tanzanie et son gouvernement ne prennent pas cet article ni les allégations qu'il contient à la légère », d éclare un communiqué de la présidence à Dar es Salaam.

« Nous espérons sincèrement que vous aurez le courage et l'honnêteté de rectifier ces lacunes manifestes dans votre article », indique-t-il.

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Selon ce communiqué, l'article du journal britannique était totalement partial et négligeait complètement l'un des principes essentiels du journalisme, imposant aux journalistes responsables de maintenir un discours équilibré en laissant s'exprimer toutes les parties impliquées dans leur article.

Cet article est une distorsion délibérée des faits en ce qui concerne les efforts déployés par le gouvernement de Tanzanie, indique le communiqué.

Lors de son indépendance en 1961, la Tanzanie comptait une population d'éléphants estimée à environ 350 000 têtes. En 1989, après la première vague de braconnage d'éléphants dans les années 1970 et 1980, la Tanzanie ne comptait plus que 55 000 éléphants.

Le gouvernement a décidé cette année-là d'impliquer l'armée dans la lutte contre le braconnage, en lançant l'opération « Uhai ». Cette intervention, associée à une intervention du commerce d' ivoire dans le cadre de la Convention sur le commerce international des espèces en danger (CITES), a contribué à amé liorer la situation et le nombre d'éléphants était remonté à 110 000 en 2009.