Les stratégies déployées par le gouvernement béninois ont repoussé les attaques de pirates hors des côtes béninoises

Afriquinfos Editeur
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"En prenant comme défis majeur, la sécurité et la sûreté dans les espaces maritimes béninoises, le gouvernement béninois s'est surtout investis depuis 2011, dans l'acquisition des patrouilleurs et des avions de surveillance, qui permettent aux Forces navales d'effectuer quotidiennement des patrouilles dans la zone économique exclusive", a-t-il indiqué.

De même, les autorités gouvernementales béninoises ont renforcé le système de surveillance maritime en faisant installer deux radars côtiers qui permettent de surveiller les mouvements des navires naviguant dans ses eaux, a-t-il poursuivi.

"Des dispositifs ont également été mis en place pour permettre aux navires qui effectuent des opérations de transbordement de navire à navire d'opérer dans une zone sûre réservée à cet effet près de la côte, sous la protection de la marine béninoise", a-t- il souligné.

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"Toutes ces panoplies de stratégies déployées par le gouvernement béninois ont permis de repousser les attaques de pirates hors des côtes béninoises. Cette quiétude retrouvée dans les eaux du Bénin a redonné confiance aux navires battant pavillons aux larges des côtes béninoises de renouveler leurs confiants au Port autonome de Cotonou", s'est-il réjoui.

"En raison de la fréquence des attaques de pirates au large des côtes béninoises en 2011, un groupement des compagnies d'assurances basé à Londres a inscrit le Bénin sur la liste des pays à haut risque, ce qui a conduit à une hausse des primes d'assurance pour les navires opérant dans les eaux béninoises. En conséquence, le nombre de bateaux entrant dans le port de Cotonou a chuté de 70 %", révèle une source proche du Port autonome de Cotonou.

En outre, les statistiques établies par le Conseil national des chargeurs du Bénin ont également montré la baisse du tonnage du port à moins de 6 millions de tonnes en 2011, contre un tonnage moyen annuel de 7 millions, ce qui représente une perte de recettes douanières de l'ordre de 81 millions de dollars en 2011. "En 2011, 35 attaques ont été enregistrées dans les eaux situées au large des côtes béninoises, contre aucune en 2010 et une seule en 2009", a-t-on indiqué.