Soudan du Sud : L’ONU dénonce des bombardements contre une ville

Afriquinfos Editeur
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« Les informations obtenues indiquent que les bombardements ont commencé à 8h30 et que le marché de Rubkona a été frappé, ce qui a entraîné la mort d'au moins un civil et en blessé quatre autres », souligné la MINUSS dans un communiqué de presse.

« Ces bombardements aveugles entraînant la perte de vies civiles doivent cesser », a dit la représentante spéciale du secrétaire général pour le Soudan du Sud, Hilde F. Johnson. « Je rappelle aux parties au conflit leur obligation de respecter les droits de l'homme internationaux et le droit humanitaire, de prendre toutes les mesures pour ne pas faire du mal aux civils, et de garantir la sécurité du personnel et des biens des Nations Unies et des organisations humanitaires internationales. »

Ces nouveaux bombardements interviennent alors que la situation entre le Soudan et le Soudan du Sud semblait s'apaiser vendredi, avec l'annonce par le gouvernement du Soudan du Sud qu'il retirait ses troupes de Heglig, au Soudan.

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Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait pris note de cette annonce et avait exhorté « les gouvernements du Soudan et du Soudan du Sud à reprendre immédiatement les négociations sous les auspices du Groupe de mise en oeuvre de haut niveau de l'Union africaine afin de résoudre les problèmes en suspens entre les deux pays ».

« Le secrétaire général appelle également les deux gouvernements à activer le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière pour assurer la sécurité de leur frontière commune. Toutes les mesures ont été prises pour veiller à ce que les observateurs de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) soient prêts à être déployés », avait ajouté son porte-parole, dans une déclaration à la presse publiée vendredi soir.

« Le secrétaire général renouvelle son appel au gouvernement du Soudan d'arrêter ses bombardements sur le territoire du Soudan du Sud et exhorte les deux Gouvernements de cesser leur appui aux groupes rebelles de chacune des parties », avait-il encore dit.