Placée sous le thème «OHADA : 20 ans déjà, bilan et perspectives», cette rencontre a connu la présence de 8 chefs d'Etat, d'un chef de gouvernement et 4 représentants officiels des pays membres de l'institution.
Créée par le Traité de Port-Louis du 17 octobre 1993, l'OHADA mise en place pour faire face à la grave crise économique de la fin des années 1980 fait la fierté des différents pays membres, a confié le Secrétaire permanent de l'institution, le Béninois Dorothée Kossi Sosa.
Abondant dans le même sens, la ministre française de la Justice, Christiane Tobira a indiqué que le bilan de l'institution est qualifié de positif car ces acquis sont plausibles en faisant allusion à ces actes uniformes directement applicables dans les 17 pays membres de l'organisation.
Pour le président en exercice de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'OHADA, Blaise Compaoré a indiqué que ces 20 ans ont fait d'elle une institution panafricaine de normalisation juridique et d'intégration. C'est pourquoi, a-t-il expliqué, les dirigeants africains doivent travailler à relever avec succès les grands défis imposés au continent face à la crise économique mondiale constatée ces dernières années.
M. Compaoré a également invité ses pairs à travailler à faciliter les investissements pour le développement du continent.
Les activités commémoratives du 20e anniversaire de l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) ont été lancées, rappelle-t-on, jeudi 10 octobre 2013 à Ouagadougou. Pour le secrétaire permanent, aujourd'hui l'OHADA compte 17 Etats-parties de l'Afrique de l'Ouest, du Centre et de l'Océan indien et totalise une population d'environ 225 millions d'habitants avec un produit intérieur brut (PIB) d'environ 275 milliards de dollars américains. L'OHADA comprend de nos jours une Cour commune de justice et d'arbitrage (CCJA), une Ecole régionale supérieure de la magistrature (ERSUMA).
