Le Sommet Amérique du Sud – Pays arabes se tiendra à Lima

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture

Initialement prévu en février 2011, mais repoussé en raison des troubles en Egypte et dans plusieurs autres pays arabes, ce sommet de deux jours vise principalement à promouvoir le commerce entre les deux régions. Il comporte également un Sommet des chefs d'entreprises, qui réunira des dirigeants politiques et des hommes d'affaires des pays participants.

Cependant, les questions politiques occuperont également une place importante dans le programme de la réunion, notamment en raison de la crise syrienne et de ses conséquences pour ses voisins au Moyen-Orient, ainsi que de la vague de manifestations violentes déclenchées à travers le monde par le film islamophobe produit aux Etats-Unis.

L'ASPA est un mécanisme birégional destiné à promouvoir la coopération politique, économique, culturelle, environnementale, scientifique, technologique et sociale entre l'Amérique du Sud et les pays arabes.

- Advertisement -

L'idée de ce mécanisme a été lancée par l'ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, après une tournée qui l'avait conduit en Syrie, au Liban, aux Emirats arabes unis, en Egypte et en Libye en décembre 2003.

Le bloc a été officiellement fondé en 2004, avec l'aide de l'Union des nations d'Amérique du Sud (Unasur) et de la Ligue arabe.

Le premier sommet de l'ASPA, qui s'est tenu au Brésil en 2005, a adopté la Déclaration de Brasilia, appelant à un système de commerce mondial plus équitable et à une paix juste et durable au Moyen-Orient.

Les dirigeants des pays participants ont convenu qu'un système commercial juste, multilatéral et non-discriminatoire était "essentiel pour permettre aux pays en développement de bénéficier de la mondialisation".

Le deuxième sommet, qui s'est tenu au Qatar en 2009, a été davantage axé sur les questions politiques, en raison de la guerre en Irak et des affrontements au Soudan qui avaient lieu à ce moment-là.

Le second sommet a débouché sur la rédaction d'un communiqué conjoint en onze points, comprenant entre autres des déclarations sur le soutien au processus de paix israélo-palestinien, sur l'initiative arabe pour un Moyen-Orient sans armes nucléaires, ainsi que sur diverses questions de coopération financière et économique.

Il est possible que les participants du troisième sommet s'efforcent de publier un communiqué conjoint sur la crise en Syrie.