« Tout le monde était convaincu qu'au seine de ce cadre, la force internationale neutre serait déployé immédiatement pour éradiquer le M23, les Forces démocratique pour la Libération du Rwanda (FDLR) et les autres forces négatives», a indiqué Omar Kabota, porte-parole de la société civile, dans le communiqué.
Selon M. Kabota, la population du Nord-Kivu va continuer à avoir son mal à patience dans la mesure où les atrocités de tout genre, notamment les recrutements forcés, les tueries de civils, les viols des femmes, l'administration parallèle, l'insécurité, les déplacements des populations imposées par les rebelles du M23, se poursuivront pendant plus d'un mois. Cet « échec » est prévisible, parce que l'Ouganda, qui est partie prenante dans ce conflit, a organisé ce sommet plutôt pour brouiller les efforts de la communauté internationale afin que son soutien aux rebelles du M23 ne soit pas aperçu et pour fragiliser tout éventuelle décision du Conseil de Sécurité de l'ONU.
Le 8 août, les chefs d'Etats de la CIRGL ont, à l'issue du sommet de Kampala, décidé d'établir un sous-comité ministériel chargé de la mise en place de la force internationale neutre à déployer à la frontière de la RDC avec le Rwanda.
