Le football africain sait bien se vendre à l’international. Une fois encore, des virtuoses du continent noir ont joué un rôle décisif dans la conquête de titres nationaux, dans divers Etats européens.
La Juventus (en Italie) et Dortmund (en Allemagne) sont les clubs européens de premier plan dont les effectifs couronnés champions cette saison ne renferment pas d’Africains. Le dénouement de la Premier League (en Angleterre) de cette saison a été épique et palpitant. Le nouveau patron de ce championnat est Manchester City. Une pole position que les Citizens doivent en grande partie à leur machine à jouer, Yaya Gnégnéri Toure ! Dans les rangs des « Bleus » de Manchester, d’autres fils du continent noir ont aussi été honorés par le sacre de samedi dernier. Il s’agit de l’aîné des Toure, Kolo et du Somalien Abdisalam Ibrahim.
En Lusitanie, des talents africains ont également contribué à hisser le Fc Porto au sommet du football portugais. Ces footballeurs ont pour noms Djalma Braume Manuel Campos et Aldo Geraldo Manuel Monteiro. Ils sont tous Angolais.
En Hollande, la légion maghrébine semble désormais en panne dans l’effectif du célèbre Ajax Amsterdam. Cette année, "la légion noire" qui a porté le mythique Ajax au faîte du championnat batave est composée du Camerounais Eyong Enoh, du Sud-Africain Thulani Serero et du Marocain Ismaïl Aissati.
Même dans des championnats européens peu médiatisés, on retrouve la pâte de Noirs dans la conquête des titres. Anderlecht est assurément la formation couronnée en Europe dans laquelle des footballeurs africains sont le plus nombreux : Cheikhou Kouyaté (Sénégalais), Bedi Mbenza, Mulota Patou Kabangu et Dieumerci Mbokani (tous Congolais de la Rdc).
En Roumanie, au même moment, Yero Bello (Nigérian), Paito (Mozambicain) et Mike Temwanjera (Zimbabwéen) ont apporté leur grain de sel au couronnement de Vaslui. L’Olympiakos a été touché par la grâce durant la saison écoulée à cause du bon comportement des Algériens Djamel Abdoun et Rafik Djebbour et du Camerounais Jean Makoun.
En Turquie, l’Ivoirien Emmanuel Eboue a remis de l’ouvrage sur le métier en hissant Galatasaray aux commandes du football turc.
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