Agence congolaise de presse (ACP)
La relance de la coopération militaire entre le Caire et Kinshasa a été évoquée au cours de l'entretien que le vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale et des anciens combattants Alexandre Luba Ntambo a eu mardi avec l'ambassadeur de l'Egypte en RDC, Achraf Ibrahim. Le diplomate égyptien a fait savoir que la précédente rencontre, il y a un mois, avait été consacrée à la reprise de cette coopération alors que la présente est plus "axée sur les étapes devant conduire à sa relance effective". M. Ibrahim a souligné que dix officiers congolais bénéficient d'une formation dans différents domaines. D'autres formations pourront suivre selon l'état des besoins du gouvernement congolais, a-t-il précisé. Sur place à Kinshasa, a indiqué le diplomate, des officiers égyptiens dont le chiffre n'a pas été précisé dispensent des formations qui profitent à un grand nombre de militaires. Concernant la situation dans la partie orientale de la République démocratique du Congo, l'ambassadeur égyptien a indiqué qu'il a été aussi question de voir dans quelle mesure son pays pourrait participer à la force neutre multinationale pour la stabilisation de cette partie du pays. "Il faut cependant en préciser les termes de référence", a-t-il ajouté.
L'observateur
Les présidents congolais Joseph Kabila et rwandais Paul Kagame, doivent participer jeudi 27 septembre à une réunion sur la RDC et plus largement la région des Grands lacs. Les relations entre Kinshasa et Kigali se sont refroidies depuis que des experts de l'Onu ont publié un rapport qui accuse le Rwanda – qui dément – de soutenir en RDC les mutins du Mouvement du 23 mars (M23), un groupe rebelle constitué de Tutsis. En guerre contre l'armée régulière depuis avril dernier, ceux-ci ont établi, selon le secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix Hervé Ladsous, une "administration de fait", une administration parallèle, dans le Nord-Kivu, où il a effectué une visite en septembre. Plus de 500 000 personnes ont été déplacées par les combats dans cette zone depuis longtemps instable, où la Monusco a déployé une force de 17 000 hommes pour protéger les civils. Les onze pays de cette région tentent, en vain jusqu'ici, de mettre sur pied une force "neutre" pour surveiller la frontière RDC-Rwanda.
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L'agenda de François Hollande pour son arrivée à Kinshasa, en prévision du XIVème sommet de la Francophonie, est désormais connu. Le président français va fouler le sol de la capitale congolaise le 13 octobre 2012, soit le deuxième jour de l'ouverture des assises qui se tiendront du 12 au 14 octobre. Mais le président "normal" ne compte pas y passer nuit. Le même jour, il va reprendre son avion présidentiel pour regagner Paris. Saura-t-il, en un seul jour, rencontrer tout le monde (Pouvoir, opposition et société civile) et "tout dire", comme il avait promis, lors de la confirmation de sa venue le 27 août dernier à l'Elysée, en conférence des Ambassadeurs de son pays ? C'est la grande question qui s'ouvre dès maintenant. Le chef de l'Etat de l'Hexagone a, toutefois, la prétention de tout faire. Au Palais de la Nation, il s'entretiendra avec son homologue congolais, Joseph Kabila. En ce qui concerne particulièrement le sommet, le successeur de Nicolas Sarkozy va prononcer un discours de sept minutes, dans la salle de Congrès du Palais du Peuple.