Revue de presse de la RDC du 12 septembre

Afriquinfos Editeur
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Agence congolaise de presse (ACP)

Le gouvernement de la RDC invite la communauté internationale à transcender le cap des mises en garde symboliques et à initier des sanctions dissuasives, significatives et ciblées à même de contraindre le Rwanda à mettre fin à sa politique agressive et hégémonique dans l' est du pays. Lambert Mende ,porte parole du gouvernement et ministre des Médias chargé des relations avec le Parlement et de l' initiation à la nouvelle Citoyenneté, évoque, dans un communiqué officiel parvenu mardi à l' ACP, des révélations faites à la police judiciaire burundaise par le député national Roger Lumbala membre de l' opposition réfugié dans l' ambassade d' Afrique du Sud à Bujumbura, confirmant qu' il avait été à Kigali à l' invitation du  gouvernement rwandais, par le canal du secrétaire particulier du ministre de la Défense de ce pays.

L' Observateur

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Les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), par leur porte-parole, le lieutenant-colonel Vianney Kazarama ont exprimé leur souhait de négocier avec Kinshasa sous l' égide du président ougandais, Yoweri Museveni,  également président en exercice de la Conférence internationale de la région des Grands lacs (CIRGL). Lui soumettre le cahier des charges du M23 et obtenir un éventuel contact avec le président Joseph Kabila afin de trouver une solution politique à la guerre, tel est le but de la démarche des mutins. Mais Kinshasa n' entend jamais négocier avec les mutins, ce qui serait une énième erreur. "Nous aimerions que le chef de l' Etat congolais Joseph Kabila soit là. Il faut qu' il soit là, qu' on discute avec lui", a déclaré le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole du M23.Pour Kinshasa, il n' est pas question de commettre une énième erreur en négociant avec les rebelles.

Site web du journal la Prospérité

Les rebelles du M23 sont en train de commettre une horrible série de nouvelles atrocités dans l' Est de la RDC, a déclaré Anneke Van Woudenberg, chercheuse senior à la division Afrique de Human Rights Watch, dans un rapport qui vient d' être publié. Pour Anneke Anneke Van Woudenberg, "les commandants du M23 devraient être contraints de rendre des comptes pour ces crimes, et les autorités rwandaises qui soutiennent les commandants responsables d' exactions pourraient être traduits en justice pour complicité de ces crimes". Selon ce rapport, les rebelles du M23 sont responsables de crimes de guerre commis à grande échelle, y compris des exécutions sommaires, des viols et recrutements de force. Trente-trois jeunes hommes et des garçons qui ont tenté, dernièrement, de quitter les rangs des rebelles ont été exécutés. Human Rights Watch a basé ses affirmations sur des entretiens, menés de mai à septembre, avec 190 personnes, dont des victimes congolaises et rwandaises, des membres des familles de victimes, des témoins, des autorités locales ainsi que des combattants et anciens combattants du M23.