Revue de presse de la RDC du 6 septembre

Afriquinfos Editeur
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L'Observateur

800.000 USD sur les 1,2 million dans l'escarcelle du Maniema. En effet, la détermination du gouvernement, sous la houlette de Matata Ponyo, Premier ministre, à booster le développement de cette province, vient de se concrétiser avec la réhabilitation des barges abandonnées il ya plus de 20ans. Animé par la flamme du développement, tel qu'exprimé par le chef de l'Etat, Joseph Kabila, Matata Ponyo a formellement instruit les responsables provinciaux de tout mettre œuvre pour bien gérer les 800.000 USD que le gouvernement vient de débourser en terme d'acompte pour ce faire. Il en reste 1,2 million qui vont tomber très prochainement dans l'escarcelle de la province.

Journal la Prospérité.

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Le Mouvement social pour les renouveaux (MSR), parti cher à Pierre Lumbi Okongo, est sorti de sa méditation, après observation rassise, pour prendre position au regard de la énième aventure militaire de Kigali sur le sol congolais. En effet, dans une déclaration politique lue devant la presse nationale et internationale, le MSR, par la voix de Simon Ikenge, en présence d'autres cadres du Mouvement dont Dieudonné Bolengetenge, déplore, dénonce et condamne une fois de plus les violations les plus graves des Droits de l'Homme, les tueries, les assassinats ciblés, les viols des femmes et jeunes filles congolaises, les déplacements massifs des populations, consécutifs au soutien avéré du Rwanda au 23. Le MSR se dit favorable à la mise en place rapide de la force internationale neutre ; un appel qui coïncide, heureusement, avec le Mini-sommet des chefs d'Etat de la CIRGL qui s'ouvre demain à Kampala va d'ailleurs entériner les propositions techniques des ministres de la Défense de 11 pays membres.

Journal le Potentiel

Le porte-parole du gouvernement congolais, le ministre des Médias Lambert Mende, a réagi mercredi 5 septembre à Kinshasa au 3ème mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) à l'encontre de Bosco Ntaganda, poursuivi pour crimes de guerre, demandant à la République démocratique du Congo (RDC) de l'arrêter et de le remettre à la Cour. "La République démocratique du Congo est membre du Statut de Rome. Nous avons, nous aussi, quelques comptes à demander à ce monsieur. Les raisons pour lesquelles le gouvernement a refusé de livrer Bosco Ntaganda à la CPI donner une chance au processus de paix mené dans le cadre de l'accord conclu avec le Congrès national pour la défense du peuple (NCDP) dont il est issu sont closes", a-t-il déclaré au journal Le Potentiel. Il a précisé que "l'ordre a été donné à nos troupes et à tous nos services de l'arrêter".