La revue de presse de la République du Congo et de la RDC du jeudi 22 mars 2012

Afriquinfos Editeur
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Congo site : le Congo apportera 5 millions de dollars pour renforcer la sécurité en Afrique. L'information a été donnée par le ministre de l'énergie et de l'hydraulique, Henri Ossebi, à l' occasion de la journée mondiale de l'eau, célébrée le 22 mars. Répartie sur cinq ans, la contribution de la République du Congo a été annoncée officiellement lors du Forum mondial de l'eau tenu récemment à Marseille (France). Placée cette année sous le thème : « L'eau et la sécurité alimentaire », cette journée rappelle l'intérêt et l'urgence que revêt la question de l'eau, à l'aune de la lutte contre la pauvreté et de la poursuite des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Le forum mondial de l'eau, auquel le Congo a participé, a consacré à ce sous-thème, une place de choix. Il a rassemblé plus de vint mille participants et débouché sur deux grandes conclusions, notamment la déclaration ministérielle du 13 mars 2012 et la résolution du segment africain, spécialement convoqué par la Banque africaine de développement ( BAD), la Commission de l'Union africaine (UA) et le conseil des ministres africains de l'eau. – –

 

Le potentiel : Kengo propose une majorité parlementaire. L'Union des forces du changement, UFC, a certainement franchi le Rubicon. Il a, peut-être, dit tout haut ce qui se disait tout bas, ou de façon subtile, en suggérant la mise en place d'une « Nouvelle majorité ». Un schéma politique qui promet de bouleverser l'ordre politique issu des élections du 28 novembre proclamées par la CENI. Le débat politique est relancé. On sentait venir le « coup ». Mais personne ne pouvait s'imaginer qu'il allait être balancé sitôt. Aujourd'hui, il faut prendre la chose au sérieux et l'analyser attentivement. Au fait, la nomination d'un informateur pour « identifie r» la majorité parlementaire sortait un peu de l' ordinaire au regard de ce paysage politique offert par la CENI. Il s'était déjà dégagé une « majorité » et l'on n'attendait plus qu' elle soit confirmée. Cependant, de graves irrégularités qui avaient entaché les élections, les contestations qui se s'en sont suivies, ont certainement contribué à la prise de décision du président de la République de désigner un « Informateur » pour dégager une « majorité parlementaire ».

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Les Dépêches de Brazzaville : l'eau potable demeure un casse- tête pour de nombreux congolais La Journée mondiale de l'eau célébrée ce 22 mars est, une fois de plus cette année, l'occasion de réflexions et manifestations dédiées à cette denrée au coeur des préoccupations de nombreux Congolais. À Brazzaville comme à Pointe-Noire, la corvée est quotidienne, pour les femmes en particulier. C'est le cas de Josiane, jeune femme habitant le quartier de Moukondo, dans le quatrième arrondissement de Brazzaville, Moungali. Dans cette partie de la ville, on peut espérer, dans le meilleur des cas, quelques gouttes à la pompe deux jours par semaine. « Théoriquement, nous devrions avoir de l' eau les jeudis et dimanches mais souvent, on peut attendre pendant un ou deux mois avant que l'eau ne coule. Aujourd'hui, cela fait déjà deux semaines que nous n'avons pas d'eau potable », raconte- telle. Même quand cette eau coule, il n'est pas évident que chacun puisse recueillir la quantité nécessaire pour stocker le « précieux liquide ».

 

L'Observateur : A cause d'un prétendu ciment italien, un professeur d'université escroqué à Righini. Au moment où d'honnêtes hommes se torturent leur cerveau en cherchant des voies et moyens quant à la survie de leurs familles, certains Congolais qui ont choisi la voie de la facilité ont opté pour la démarche contraire. Au lieu de chercher les voies et moyens, eux peaufinent des stratégies pour soutirer de l'argent à ces honnêtes hommes. C'est ce qui est arrivé dernièrement dans un couvent de soeurs Thérésiennes basé à Righini, dans la comme de Lemba, avec ce professeur qui a laissé filer 1.500 dollars. En effet, à en croire nos sources, l'escroc, la soixantaine révolue, venait ce jour-là de quitter le couvent après s'être entretenu avec quelques religieuses à qui il a proposé quelques marchés. Sur le chemin de retour, il rencontre la femme du professeur qu'il connaît bien et qui est très absorbé par les travaux de construction dans son chantier.