Revue de presse de la République du Congo

Afriquinfos Editeur
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Spécialiste des questions d'énergie, le Dr Thomas Opoko, estime que le système électrique congolais qui a connu un développement significatif au cours de ces dernières années, présente une certaine fragilité et propose ainsi quelques approches pouvant permettre d'assurer une alimentation permanente et sécurisée de l'électricité au Congo. Selon lui, plusieurs hypothèses montrent à suffisance que dans la configuration actuelle du système électrique congolais, l'alimentation électrique des usagers tant domestiques qu'industriels à partir des lignes de transport existantes reste fragile. Il est donc souhaitable d'en tenir compte au moment du montage des projets, surtout à caractère industriel devant être desservis par ces lignes. Les projets industriels et miniers à mettre en oeuvre dans le pays, explique Thomas Opoko, vont accroître la demande nationale en électricité. D'où la nécessité de l'extension de la puissance de la centrale électrique du Congo de 300MW à 900MW, de la construction des barrages de Chollet (600MW) dans la Sangha, de Sounda (1000MW) dans le Kouilou et du Kouembali (150MW) sur la rivière Léfini.

LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

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La mise en place, dans le jours à venir d'un gouvernement de cohésion nationale, a été l'un des grandes annonces du président de la république démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, lors de son discours sur l'état de la nation devant le parlement réuni en congrès. Ce gouvernement, a-t-il précisé, sera composé des représentants de la majorité présidentielle, de l'opposition et de la société civile, et aura comme missions, de restaurer la paix, l'autorité de l'Etat et de préparer les élections. Le chef de l'Etat de la RDC qui clôturait ainsi officiellement les négociations organisées le mois dernier par la classe politique de son pays, a prôné l'unité et l'indivisibilité du territoire national. Il a aussi annoncé une loi d'amnistie en faveur des détenus civiles et militaires, le rapatriement des dépouilles de l'ex -résident Mobutu et de l'ancien Premier ministre Moïse Tshombé, et le suivi de la situation de ses compatriotes incarcérés à la Cour pénale internationale (CPI).

AGENCE CONGOLAISE D'INFORMATIONS

Les 55 soldats des forces armées congolaises, capturés par l'armée angolaise, suite à un malentendu consécutif au bornage de frontière à Kimongo, dans le département di Niari, ont été relâchés le 18 octobre dernier à Luanda, capitale angolaise. Face à ce malentendu, le président du conseil départemental du Niari, a fait savoir que leur libération a été obtenue par voie diplomatique, le président des deux pays, se sont entretenus au téléphone, et rien n'a pu filtrer de cette entretien, a-t-il précisé. De son coté, le ministre congolais de Affaires étrangères, Basile Ikouébé, avait aussi convoqué l'ambassadeur angolais à Brazzaville.