Revue de la presse rd-congolaise

Afriquinfos Editeur
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Agence congolaise de presse

La plénière de l'Assemblée nationale a déclaré recevable le projet de loi autorisant la ratification de l'accord de promotion et de la protection des investissements entre le gouvernement de la RDC et l'Inde, à l'issue d'un débat, lundi au Palais du peuple. Ce projet de la loi, présenté au nom du gouvernement par le ministre du Plan Célestin Vunabandi, a fait l'objet d'un échange sur son opportunité et l'intérêt pour la population congolaise en sollicitant l'aval de l'Assemblée nationale sans pour autant violer les dispositions de l'art 214 de la Constitution en rapport avec les traités de commerce, les traités et accords relatifs aux organisations internationales.

 Le Prospérité

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 La 3ème session ordinaire de l'Assemblée générale du Conseil supérieur de la magistrature s'est lundi, sous la houlette de son Président, M. Jérôme Kitoko Kimpele. A cette occasion, la salle d’audience Marcel Lihau de la Haute Cour a accueilli d'éminentes personnalités du monde politique, diplomatique et de la magistrature. Kabila Kabange, le Magistrat Suprême,  a été représenté par l'Honorable Aubin Minaku, Président de la Chambre basse du parlement. "Le serment du magistrat" était au centre de l' allocution du Président du Conseil qui a saisi cette opportunité, à l'aube de la mise en fonction de hautes juridictions de la magistrature, pour rappeler, en toute responsabilité, aux magistrats, à ceux qui, peut-être, l'ignorent ou en ont une idée évasive, la portée exacte de l'engagement solennel du magistrat,  avant d'entrer en fonction ou toutes les fois qu'il est appelé à de nouvelles fonctions ou charge de juridiction ou d'office. Pour lui, le magistrat doit, par son serment, rassurer les citoyens qui auront recours à lui. Il doit, par la solennité de sa promesse à n'obéir qu'à l'autorité de la Constitution et des lois de la République, car il joue un rôle très important.

 Le Potentiel

 Bombes artisanales à Beni, militaires ougandais à Rutshuru, FDLR au Katanga. Alors que la capacité de nuisance du M23 et des ADF-Nalu a été sensiblement réduite, la situation sécuritaire dans l'Est du pays se régénère au jour le jour. A la manière de l'hydre de la mythologie.  L'insécurité réapparait sous une nouvelle forme et plonge le pays dans un cycle de terreur qui s'étend désormais du Nord-est au Sud-est. La partie Est de la République démocratique du Congo serait-elle finalement une zone maudite où toutes les perspectives de paix sont vouées à l'échec ?

La situation qui prévaut sur le terrain tend à le confirmer. Les superstitieux sont tentés de croire que cette partie du territoire est poursuivie par un signe indien, tant l'enlisement s'installe durablement dans ce coin névralgique du pays. Ventre mou du pays, l'Est de la RDC aura battu tous les records de  mobilisations en termes de ressources humaines, matérielles et financières, internes comme externes, pour un retour rapide de la paix ! Toutefois, les résultats restent mitigés. La mission onusienne (MONUSCO), malgré ses 18.000 hommes, peine à imposer sa loi dans l'Est de la RDC. Alors que, ô ironie du sort ! C'est aussi dans l'Est du pays que la MONUSCO a concentré le gros de ses forces.