Revue de la presse rd-congolaise

Afriquinfos Editeur
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Agence congolaise de presse

Les localités et cités de Kibumba, Rugari, Rumangabo,  Rutshuru et Kiwanja sont complètement passées les unes après les autres sous le contrôle des Forces armées de la RDC (FARDC) à la suite d' une défaite infligées aux rebelles du M23 qui n'ont pas pu résister devant la puissance de feu des hommes sous les ordres du Général Jean-Lucien Bahuma Abamba, commandant de la 8ème Région militaire du Nord-Kivu. Cette victoire méritée de l'armée a été accueillie avec joie par les habitants de la cité de Kiwanja qui ont envahi les rues pour exprimer leur reconnaissance au Commandant Suprême. Chants, caravane motorisée, cris de joie étaient visibles accompagnant les militaires des FARDC reçus en véritables libérateurs.

 La Prospérité

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"Presque toutes les positions du M23 ont été abandonnées hier», a déclaré Martin Kobler, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en RDC au Conseil de Sécurité par vidéo- conférence. "Cela marque quasiment la fin militaire du M23", a-t- il soutenu. C'est donc après 4 jours d'intenses combats menés à l'arme lourde que les positions du M23 ont été récupérées, les unes après les autres, par les forces loyalistes. En série, les verrous ont tous sauté durant les opérations menées respectivement, dans le territoire de Rutshuru-centre ainsi que dans les localités de Kibumba, Kiwanja, Rumangabo et Bunagana dans la province du Nord- Kivu.

Le Phare

Alors que l'armée régulière congolaise est en train de pousser, dans ses derniers retranchements, une force négative que la communauté internationale invite à se saborder voici des mois, on enregistre une attitude bizarre de la part du Rwanda. En effet, par la voix de son ambassadeur aux Nations unies, le régime de Kigali a clamé haut et fort que la RDC ferait l'objet de "frappes chirurgicales" si une seule bombe tombait en territoire rwandais. Pareille menace rappelle, à beaucoup, celle brandie et exécutée en son temps par les USA de George Bush (père) contre l'Irak de Saddam Hussein, peu avant la guerre du Golfe. Un ton aussi hautain ne peut pas étonner pour un pays qui se prend, depuis plusieurs années, pour le "gendarme" de l'Afrique centrale et des Grands Lacs, région où son armée croit tout écraser sur son passage.