La Prospérité
L'exaspération est à son comble au Mouvement Social pour le Renouveau, MSR, parti politique cher à Pierre Lumbi Okongo. A la base, l'affaire Muhindo Nzangi Butondo, député national MSR, arrêté le 11 août 2013 à Goma, sa circonscription électorale, acheminé manu militari à Kinshasa, jugé en procédure de "flagrance " et condamné, à cause des propos tenus lors d'une émission de radio, dans le cadre de l'exercice de son mandat d'élu du peuple dûment protégé par les dispositions de la Constitution du 18 février 2006. Pour le MSR, au vu de l'instruction de la cause, du réquisitoire du ministère public et des plaidoiries des avocats, aucune infraction intentionnelle n'a été clairement prouvée à charge de l'accusé. « Ceci nous donne à conclure qu'il s'agit bel et bien d'un procès politique ». Au vu de cette situation, le MSR, tout en demeurant dans le bateau Majorité Présidentielle (MP) piloté par Joseph Kabila et prenant date avec l'histoire, a décidé de suspendre, jusqu'à nouvel ordre, sa participation à toutes rencontres et activités à caractère politique au sein de la MP.
Le Potentiel
Tout est allé trop vite pour le député national Muhindo Nzangi qui, arrêté le 11 août à Goma, son fief électoral où il passait ses vacances parlementaires, puis transféré le même jour à Kinshasa où il a été jugé en flagrance par la Cour suprême de justice. Celle-ci l'a condamné le 13 août à 3 ans de prison ferme pour atteinte à la sureté de l'Etat.
L'Avenir
Arrivé en RDC à la tête de la MONUSCO depuis 2010, l'américain Roger Meece, fin mandat, vient de quitter la direction de la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO), devenue pratiquement une institution. Bonnet blanc, blanc bonnet ? Meece est remplacé par l'allemand Martin Kobler, nommé le 10 juin dernier. Celui-ci a pris officiellement ses fonctions le 13 août 2013 et semble promettre, mieux que son prédécesseur. L'allemand Martin Kobler vient de prendre son trône de patron de la MONUSCO. Ce, en remplacement de l'américain Roger Meece dont les congolais n'auront pas retenu grand-chose depuis son avènement, il y a de cela 3 ans. Se mettant la corde au cou, le nouveau patron de la MONUSCO, a déclaré hier : "Nous avons la responsabilité de servir le peuple congolais et de l'aider à s'extirper de l'ombre d'un conflit vicieux qui a duré trop longtemps".