Revue de la presse rd-congolaise

Afriquinfos Editeur
4 Min de Lecture

Agence congolaise de Presse

Le ministre des Médias chargé des Relations avec le Parlement et de l'Initiation à la nouvelle citoyenneté et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a accusé le week-end le Rwanda de violer l'Accord cadre d'Addis-Abeba et d'entretenir ainsi les conditions de rupture de la paix dans la région de Grands lacs africains. Le ministre s'exprimait le 21 dernier au cours d'un entretien avec la presse à la suite des déclarations de seize étudiants rwandais ayant demandé, le 3 juin dernier, asile politique en Ouganda pour cause de harcèlement des autorités de leur pays pour avoir refusé de rejoindre au mouvement rebelle du M 23. "Ce fait nous révèle qu'il n'y a plus de doute possible sur les vraie origines de la guerre que subit la RDC à l'Est de son territoire", s'est écrié le ministre. Le étudiants rwandais dont 14 garçons et 2 filles ont justifié leur démarche par la nécessité d'échapper au harcèlement des autorités de leur pays qui leur reprochaient de n'avoir pas adhéré à l'idée de traverser le frontière congolaise pour intégrer les rangs du M23, a soutenu le ministre.

    

- Advertisement -

 Le Potentiel

Le facilitateur ougandais Chrispus Kiyonga a poursuivi le 22 juin à Kampala (Ouganda) ses consultations avec les chefs des délégations du gouvernement de la RDC et de la rébellion du M23 aux pourparlers politiques. Mais, rien n'a filtré. "On n'est pas venu faire du théâtre ici", a déclaré le ministre congolais des Affaires étrangères Raymond Tshibanda, à l'issue de son entretien avec l'homme d'Etat ougandais. Arrivé jeudi 20 juin à Kampala, il a eu "trois jours de longues rencontres, à huis clos, avec le facilitateur du dialogue et une réunion avec les délégués du gouvernement congolais en permanence à Munyonyo". Le 22 juin, le ministre ougandais de la Défense Chrispus Kiyonga s'est entretenu samedi 22 juin 2013 avec le chef de la délégation du M23 René Abandi.

 L'Avenir

Après deux jours de travaux soutenus et assidus, soit du 20 au 21 juin 2013 entre les experts du gouvernement rd-congolais et ceux de la République du Rwanda et du HCR, Richard Muyej, chef de la délégation de la RDC, a proposé des étapes qui paraissent obligatoires, avant d'évoquer la fameuse clause de cessation. "Je me fais le plaisir d'exprimer ma satisfaction de voir ces travaux de Kigali aboutir à une compréhension franche par les différentes afin de mettre fin à cette situation des refugiés qui a trop duré et d'éviter de créer une situation d'irréguliers et d'apatrides par l'évocation faite de cette clause de cessation", a indiqué Richard Muyej, ministre de l'Intérieur. Pour être réalisable, la RDC estime que cette décision doit être soutenue par des mesures concrètes. Il s'agit de renforcer toutes les activités préalables pour passer du rapatriement facilite au rapatriement promotionnel; organiser pour les réfugiés des campagnes de sensibilisation au rapatriement, des campagnes d'information sur la cessation et ses conséquences afin que chacun puisse prendre une décision en toute connaissance de cause.