Agence congolaise de Presse
Louis Alphonse Koyagialo, candidat de la Majorité présidentielle, a été élu le 10 juin, à Mbandaka, nouveau gouverneur de la province de l'Equateur en remplacement de l'ancien gouverneur déchu Jean Claude Baende. M. Koyagialo a battu son rival au second tour par 76 voix (73%) contre 27 (25,96%) à Jean Lucien Bussa, candidat indépendant sur un total de 104 votants dont une voix a été déclarée nulle. Conformément à la décision N0 O41/CENI/BUR/13 rendue publique lundi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), les résultats du 2ème tour de l'élection du gouverneur et vice-gouverneur de la province de l'Equateur donnent Koyagialo Ngbase Te Gerengbo et Sébastien Impeto Pengo vainqueurs avec la majorité absolue des voix. La CENI rappelle aux candidats ainsi qu'aux partis et regroupements politiques que les recours en contestation des résultats sont à déposer à la Cour d'Appel de Mbandaka dans le délai de 8 jours dès l'annonce des résultats provisoires.
La Prospérité
Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations unies, a annoncé le 10 juin la nomination de Martin Kobler, de l'Allemagne, comme son Représentant spécial en République démocratique du Congo (RDC) et chef de la Mission de l'ONU pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO). Le nouveau représentant spécial succède à l'américain Roger Meece, qui arrive au terme de son mandat en juillet. Le Secrétaire général lui exprime sa gratitude pour sa contribution remarquable et son dévouement dans l'appui à la mise en œuvre du mandat de la MONUSCO, durant ces trois dernières années.
Le Potentiel
Kinshasa ne cache plus son opposition au projet d'accord soumis à la facilitation ougandaise par les délégués du Mouvement du 23 mars (M23). Tout compte fait, Kinshasa ne serait plus prêt à rééditer les erreurs contenues dans l'accord de Goma de mars 2009, sur lequel le M23 légitime son action. François Muamba Tshishimbi, expert du gouvernement dans la délégation dépêchée aux pourparlers de Kampala, a ouvertement craché sur le projet d' accord élaboré par le M23. Selon lui, les dispositions du projet d'accord du M23 consacrent dans des termes clairs la partition du pays. Alors, prudence à Kinshasa, recommande-t-il. Selon François Muamba, le gouvernement de la RDC attendait plutôt du M23 la création des conditions favorables pour enfin mettre un terme à ces discussions entamées en décembre 2012. "Nous nous félicitons qu'ils "rebelles du M23] aient compris maintenant qu'ils n'ont pas d'autres choix, eux qui sont une force négative, s'ils veulent échapper aux frappes de la brigade d'intervention de la Monusco que de retourner effectivement à Kampala", a déclaré François Muamba, interrogé par radio Okapi.
