Agence congolaise de presse (ACP)
Le sommet extraordinaire de Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), tenu, le 8 décembre, à Dar es Salaam, en Tanzanie, a annoncé déploiement en bloc de la force en attente de cette communauté sous-régionale dans l'est de la RDC, sous les auspices de la Force internationale neutre (FIN). Au cours de la conférence de presse ayant sanctionné la fin de ces assises, le chef de l'Etat tanzanien, Jakaya Mrisho Kikwete, a affirmé que cette force de la SADC, à déployer, au plus tard le 14 décembre 2012, sera constituée d'une brigade provenant de la Tanzanie et que de l'Afrique du Sud se chargera de la logistique, tandis que son financement sera assuré par des pays membres de la SADC.
L'Observateur
Wivine Mumba Matipa, ministre de la Justice et droits humains, en collaboration avec le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l'Homme (BCNUDH) ont organisé le 10 décembre, à l'occasion du 64ème anniversaire de la Déclaration anniversaire des Droits de l'Homme, une manifestation avec comme thème national, "Consolidation de la paix pour une saine participation à la vie publique". Dans son allocution de circonstance, la ministre de la Justice et Droits humains, Mme Mumba, est revenue sur la situation de guerre qui sévit dans la province du Nord-Kivu, où les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) appuyés par le Rwanda et l'Ouganda se livrent à des exactions barbares sur les populations civiles. Face à cette situation, le gouvernement congolais par la bouche de la ministre de la Justice, exprime sa désapprobation entre l'indifférence et la mollesse de la communauté internationale vis-à-vis des violations massives des droits de l'homme dont se rendent coupables les rebelles du M23 et leurs commanditaires contre les populations civiles dans le Nord-Kivu.
Le Potentiel
Une vingtaine de militaires rwandais sont détenus à Kinshasa où ils ont été transférés, après leur arrestation à Goma dans les rangs des rebelles du M23 qui ont occupé la capitale du Nord-Kivu du 20 novembre au 1er décembre a appris lepotentielonline.com de sources concordantes. "Il s'agit là d'une preuve que c'est le Rwanda qui occupé Goma, ainsi que le confirme le rapport additif des experts des Nations Unies sur la situation sécuritaire dans l' est de la RDC", ont-elles commenté. En effet Kigali a toujours mis en cause l'impartialité des experts onusiens, allant jusqu'à suspecter leur coordonateur Steve Hege de "sympathie avec les Force démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR)", en évoquant "un agenda politique poursuivi par les experts qui n'a rien à voir avec les vraies causes du conflit qui touche l'est de la RDC".
