Revue de presse de la RDC du 2 octobre

Afriquinfos Editeur
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Agence congolaise de Presse (ACP)

Le détachement de la mission EUSEC vient de fermer officiellement ses portes  à Lubumbashi ou il a avait été déployé depuis le mois de mars 2010, indique un communiqué de cette structure parvenu lundi à l'ACP. Le déploiement de ce détachement a permis de renforcer le soutien de la mission EUSEC-RDC au niveau de la 6ème Région Militaire, dans la province du Katanga, principalement dans les domaines de l'administration et de la gestion des ressources humaines, note la source. L'installation du détachement EUSEC à Lubumbashi a été une véritable base avancée de la mission.

L'observateur

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La recrudescence des actes de banditisme et d'assassinats sont observées depuis quelques mois à Goma, Selon des sources proches de la société civile du Nord Kivu, ces attaques seraient l'oeuvre de groupe rebelle de M23 qui disposerait des éléments infiltrés dans la ville de Goma avec pour  seul but de provoquer des actions terroristes et de  créer la terreur et la peur dans le chef de la population. "Dans leur tentative de conquérir la ville de Goma, les rebelles de M23  recourent aux éléments infiltrés dans la ville de Goma. Soutenus militairement par l'armée  rwandaise, les hommes de M23 ne reculent devant rien pour commettre leur sale besogne. Ils commettent des assassinats de nuit comme  de jour", a souligné M. Amisi Mambo. Pour sa part, la société civile du Nord Kivu  a indiqué que  les M23 recourent  aux méthodes utilisées par le Front patriotique rwandais  (FPR) après la prise de la ville de Kigali en juillet 1994, quelques jours après l'attentat contre l' avion du président Juvénal Habyarimana, Attentat qui a déclenché le génocide rwandais de 1994.

Le site web du journal la Prospérité

L'approbation sollicitée par l'honorable Bussa Jean-Lucien à la représentation nationale en vue d'interpeler le chef du gouvernement a été rejetée par la majorité de députés ayant pris part à la plénière de ce lundi 1er octobre 2012. Ce, malgré la motivation soutenue de l'auteur de la motion d'interpellation. Pour les élus de la majorité, la démarche de l'honorable Bussa, bien que fondée, paraît « anticipée ». En ce sens qu'elle arrive au moment où la représentation nationale s'apprête à débattre sur la motion de défiance initiée à l'endroit du VPM en charge de la défense mais également, sur le budget de l'Etat, exercice 2013. Côté opposition, bipolarité oblige, l'on soutient qu'il s'agit là d'une demande d'explication, à ne pas confondre avec une motion de défiance. L'Assemblée nationale tout comme le gouvernement étant redevables vis-à-vis du souverain primaire. Et donc, pour l' opposition, la majorité ne doit pas confondre fidélité et complicité, au risque de se réveiller un jour par un cauchemar.