Revue de la presse malienne du 8 juin

Afriquinfos Editeur
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L'Essor

La mise sous tension du réseau d'interconnexion électrique entre notre pays et la Côte d'Ivoire n'est plus qu'une question de jours. Les travaux de réalisation des lignes et postes électriques devant relier nos deux pays sont presque à terme. Le 9 juillet prochain, le segment compris entre Ferkessédougou et Sikasso entrera en fonction avec une puissance disponible de 30 Mégawatts. L'annonce en a été faite par le directeur national de l'énergie, Sidaly Diawara, de retour d'une mission en Côte d'Ivoire à la tête dune important délégation de la société énergie du Mali dont le conseiller à la communication d'EDM-sa, tiona Matheiur Koné. La délégation malienne qui a séjourné du 27 mai au 2 juin dernier à Abidjan, a eu une séance de travail avec les autorité ivoiriennes représentées par le directeur de cabinet du ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l'Energie, Noël Guetat, le directeur national de l'énergie de Côte d'Ivoire, Sabati Cissé. Il s'agissait de faire le point de la mise en œuvre du projet d'interconnexion électrique dont l'exécution va accroître les capacités énergétiques de notre pays, explique Tiona Mathieu Koné. "c'est une mission qui nous a permis d'effectuer les derniers réglages du dossier qui va être un véritable outil d'intégration sous régionale. Nous avons, avec la collaboration des autorités ivoiriennes, passé en revue le projet qui avance normalement. Et le taux de réalisation se situe à 98 pourcent pour les lignes haute tension et 85 pourcent pour les postes de réception de distribution de l'électricité", indique Tiona Mathieu Koné.

L ' Indépendant

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Le 16è sommet des chefs d'Etat de l'UEMOA, tenu à Lomé, au Togo, le 6 juin et ouvert aux représentants de la CEDEAO et au président Congolais, Denis Sassou Nguesso, président du Conseil de paix et de sécurité de l'Union Africaine a pris cette important décision par rapport à la situation au nord du Mali. En effet, l'Union africaine doit saisir, dans les jours à venir, le Conseil de sécurité de l'ONU, cela à la demande de la Cédéao. Cette saisine du Conseil de sécurité ouvrira la voie à  un possible envoi d'une force internationale dans le nord du Mali pour rétablir l'intégrité territoriale et chasser les groupes terroristes hors de notre pays. Dans cette démarche, l'UA peut déjà compter sur la France dont le président a déjà affirmé sa disponibilité à participer à toute intervention sur demande de l'ONU. L'idée avait été lancée par le président français, François Hollande, lors d'une audience qu'il avait accordée, au président de l'Union africaine, Thomas Yayo Boni.

Le Républicain

Si notre démocratie avait fonctionné, le président Amadou Toumani Touré, avec son sens inné de la symbolique et sa faculté d'émouvoir, aurait transmis demain dans la matinée, le témoin au 3è président élu de la 3è République. Qui ? Grand point d' interrogation. Parce qu' en 2012, il n' y avait pas vraiment de tête qui dépassait et même dans le fameux carré d' as que Soumana Sacko pourfendait non sans raisons, chaque force avait sa faiblesse. Dioncounda Traoré était le candidat du plus grand parti mais son défi était de garder le parti à lui tout seul. Soumaila Cissé est un cadre réputé pour son professionnalisme mais son insociabilité présumée lui collait à la peau. Ibrahim Boubacar Kéita reste un leader charismatique mais son parti est loin d'être un foudre de guerre. Modibo Sidibé était une dynamique, il lui restait à devenir une réalité. Tous sont plus ou moins de la même génération et tous sont issus mais pas exclusivement de la galaxie à implosions que fut une fois l'Adema. Un rappel utile dans le Mali d' après 22 mars qui a fait tracter par les mauvaises personnes le problème pertinent du renouvellement des élites. Mais, nous le savions, il était improbable que demain le Mali eût un président choisi par le suffrage de tous et bien élu. En raison de la situation qui prévalait déjà au Nord du pays principalement et en raison, accessoirement, de la qualité du fichier électoral qui, même expurgé, serait resté avec celles de ses verrues natales qui l'ont désigné au désaveu général, y compris du président Touré le 22 septembre 2009. Mais nous n' avons pas eu de débat sur la dignité même du processus électoral alors que la nation était humiliée par les replis stratégiques d' une armée qui n' aura eu aucun haut fait, sauf à Aguel Hoc dont l' héroïque résistance s' est terminée dans la tragédie que l' on sait. Et nous avons eu justement une transition.