Revue de la presse de la RDC du 14 juin

Afriquinfos Editeur
4 Min de Lecture

Agence congolaise de Presse

Le coordonnateur du mécanisme de suivi de l'accord-cadre d'Addis-Abeba, François Mwamba, a demandé le 13 juin à la médiation ougandaise de lui proposer "exactement l'agenda et la durée des travaux" pour clôturer les pourparlers de Kampala débuté depuis le 9 décembre dernier entre le gouvernement rd-congolais et les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), au terme d'une rencontre de près de 5 heures avec le médiateur Crispus Kayonga, rapportent des dépêches d'agence reçues jeudi par l'ACP. "Nous avons apporté un message à cette médiation quant à savoir à partir de maintenant, quel va être exactement l'agenda et pendant combien de temps cette médiation pense pouvoir régler ce problème", a déclaré François Mwamba, accompagné du chef de la délégation, Raymond Tshibanda, et du chef des experts à ces pourparlers, l'Abbé Malumalu. En attendant la réponse de la médiation, François Mwamba dit espérer que "jusqu'au début de la semaine prochaine quelque chose pourrait se passer. A ce stade, on nous a écoutés, on a réceptionné notre message, attendons, laissons à cette médiation le temps de se retourner, vous savez qu'un ministre qui reçoit des propositions se réfère à sa hiérarchie. Laissons-leur le temps", a-t-il souligné.

La Prospérité

- Advertisement -

Les choses vont vite, et très vite même, pour la mise en place effective de la nouvelle Commission électorale nationale indépendante (CENI), en remplacement de l'équipe présidée par le pasteur Daniel Ngoy Mulunda. Après la désignation entérinée par l'Assemblée nationale, puis l'investiture par ordonnance du chef d'Etat, le 12 juin dernier, c'est aujourd'hui que les membres de cette institution d'appui à la démocratie prêtent serment. Ce sera au cours d'une séance solennelle devant les hauts magistrats de la Cour Suprême de Justice (CSJ). Une façon de donner un coup de fouet à la léthargie longtemps observée dans l'effectivité du cycle électoral. Mais, il est admis que parmi les priorités, dès l'entrée en fonction, cette équipe devra se pencher rapidement sur l'élaboration du chronogramme, de façon à mettre fin aux institutions putatives dont l’existence se poursuit depuis 2006, notamment, des vieilles Assemblées provinciales, des anciens tickets gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces ainsi qu'une chambre de sages se réclamant d'une légitimité aux accents douteux.

Le Potentiel

Plus que 24 heures pour la session ordinaire de mars du Parlement se clôture. Pourtant l'opinion nationale attendait avoir de ses élus des éclaircissements sur des questions d'intérêt national. La session de mars n'a pas été à la hauteur des enjeux. Pas de lumière sur des questions de brûlante actualité telles que la signature le 24 février 2013 à Addis-Abeba de l'accord-cadre, les tergiversations des pourparlers engagés avec le M23 à Kampala (Ouganda) ou encore l'affaire Bakata Katanga au Katanga. Au Parlement, les bureaux de deux Chambres ont préféré se taire. Personne n'a voulu prendre le risque d'éventrer publiquement le boa. Un silence coupable qui engage la responsabilité du Parlement. Le Parlement clôture, le 15 juin prochain, sa session ordinaire de mars. Des questions d'actualité brûlante, particulièrement celles pour qui l'opinion nationale attendait voir ses élus prendre position ont été pratiquement mises de côté. Seule la restructuration de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a connu un dénouement avec la mise en place d'un nouveau bureau, en remplacement de celui coordonné par le pasteur Daniel Ngoy Mulunda Nyanga.