Revue de la presse RDC du 3 juin

Afriquinfos Editeur
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L'Observateur

"Nous voulons vivre comme les autres peuples du monde". Cet appel a résumé les aspirations des milliers de déplacés internes et des familles d'accueil en détresse de Mulamba, un village situé à environ 30 km de Walungu, chef-lieu du territoire du même nom, dans la province du Sud-Kivu, victimes d'incessants affrontements des miliciens Raïa Mutomboki et de l'armée nationale, qu'ils ont exprimées à la sous-secrétaire générale des Nations unies chargée des affaires humanitaires et coordinatrice adjointe des secours d'urgence, Kyung-wha Kang en visite dans cette région, alors qu'elle bouclait le 30 mai dernier, une visite de quatre jours en République démocratique du Congo (RDC) à Mulamba.

La Prospérité

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Les présidents du Senat et de l' Assemblée nationale, Léon Kengo et Aubin Minaku tiennent, manifestement, à en finir avec la problématique du choix du porte-parole de l'opposition. La législature de 2006 et la promulgation de la loi organique portant statut de l'opposition n'ont pas eu le dessus sur cette question éminemment politique. Si en 2006, il y a eu plusieurs pesanteurs dont le choix porté sur Jean-Pierre Bemba par le Mouvement pour la Libération du Congo (MLC) et autres raisons, cette fois-ci, les choses semblent se préciser, avec la volonté de présidents de deux Chambres du Parlement. En effet, à l'issue de la réunion du 31 mai dernier, ayant mis ensemble Léon Kengo et Aubin Minaku ainsi que les présidents des groupes parlementaires de l'opposition, un chronogramme a, enfin, été établi. Ainsi, le mois de septembre a-t-il été retenu pour la promulgation du règlement intérieur de l'opposition et c'est en octobre qu'il y aura vote ou désignation du porte-parole de l'opposition, avant que n'intervienne, le 14 novembre 2013, l'investiture de celui-ci.

Le Potentiel

Se tiendra, se tiendra pas ? La question est sur toutes les lèvres relativement à la tenue de ce forum national ou dialogue national, ce dont le chef d'Etat a fait l'annonce en décembre 2012 dans l'objectif entendu de cimenter la cohésion nationale. Cela en rapport avec à la énième agression dont le pays fait l'objet de la part de ses voisins. Six mois plus tard, cette rencontre se fait toujours attendre. Rien de concret n'est palpable. Seules quelques bribes d'informations laissent transparaître l'imminence de la convocation de cette rencontre entre congolaises et congolais. Dans les couloirs, l'on rapporte que les deux présidents des Chambres du Parlement auraient déjà reçu mission de piloter les débats afin de rester dans le cadre institutionnel. Contrairement à Aubin Minaku, qui paraît plus que jamais réservé sur le sujet, Léon Kengo wa Dondo, son collègue du Sénat, n'est pas allé par le dos de la cuillère pour fustiger la lenteur dans la tenue de ce grand forum national.